Les tensions entre le régime israélien et le Hezbollah se sont intensifiées alors que le groupe de résistance libanais a ciblé des positions militaires israéliennes en représailles aux frappes nocturnes du régime sioniste sur la région de la Bekaa au Liban.
Le Hezbollah a tiré « d’intenses barrages de roquettes » sur les positions de l’armée israélienne dans les hauteurs du Golan syrien occupé et sur d’autres cibles dans la région de Haute Galilée.
Dans un communiqué, le groupe libanais indique avoir ciblé le quartier général de la 210e division du Golan de l’armée israélienne dans la caserne de Nafah, ainsi que le quartier général des régiments d’artillerie et blindés de la 210e division dans la caserne de Yarden.
Lundi 19 août dans la soirée, des frappes aériennes israéliennes ont eu lieu sur des sites de stockage d’armes du Hezbollah dans la vallée de la Bekaa (est) et plusieurs zones du sud du Liban.
Selon le ministère libanais de la Santé, 8 civils, dont 6 ressortissants libanais et 2 enfants syriens, ont été blessés.
Des images montrent un incendie massif et une série d’explosions survenant après la frappe initiale.
Au moins trois frappes aériennes israéliennes ont touché lundi des villes du district de Baalbek au Liban, ont rapporté les médias officiels libanais.
En outre, le régime israélien a affirmé que ses avions de combat ont détruit des lance-roquettes du Hezbollah à al-Mansouri et Taybeh, dans le sud du Liban.
Les frappes israéliennes de lundi ont eu lieu quelques heures après que le Hezbollah a mené de nouvelles frappes aériennes contre les forces israéliennes déployées dans le nord de la Palestine occupée.
Un communiqué du Hezbollah publié lundi a souligné que ces dernières opérations avaient été menées « en soutien à notre peuple palestinien dans la bande de Gaza et à sa résistance vaillante et honorable ».
Depuis près de trois semaines, la région est en état d’alerte maximale face à une importante montée de la violence suite à l’assassinat par Israël du leader politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh à Téhéran, et du commandant militaire du Hezbollah, Fuad Shukr, suscitant des promesses de représailles de la part de l’Iran et du Hezbollah.
Le Liban a déposé une nouvelle plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU contre le régime sioniste pour la violation de sa souveraineté par Tel-Aviv.
La plainte souligne qu’Israël sème la panique parmi les civils, ce qui affecte particulièrement les segments les plus vulnérables de la société, comme les enfants.
Le régime israélien perpètre des attaques quasi quotidiennes sur le sud du Liban depuis le 7 octobre.
Au moins 622 personnes ont été tuées au Liban depuis le début des affrontements, selon les rapports.
