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Le compte à rebours a commencé ; les sionistes quittent la Palestine occupée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le nombre de colons qui quittent la Palestine occupée a augmenté en raison de l'augmentation des menaces, la poursuite de la guerre à Gaza, la baisse du niveau de vie et l'escalade des tensions internes. (Illustration)

Selon les statistiques officielles publiées par Yedioth Ahronoth, le nombre de colons qui quittent la Palestine occupée a augmenté en raison des menaces croissantes, de la poursuite de la guerre à Gaza, de la baisse du niveau de vie et de l’escalade des tensions internes.

Selon les informations disponibles – qui n’ont pas été confirmées par Tel-Aviv – le nombre de colons sionistes qui ont fui les territoires occupés depuis le début de la guerre à Gaza a atteint un million de personnes.

Yedioth Ahnoroth, citant le bureau central des statistiques israélien, écrit que le nombre de migrations inverses a atteint plus de 20% en comparaison à l’année précédente. En outre, le phénomène de création d’une colonie pour les « Israéliens » en dehors de la Palestine occupée s’est accru ces deux dernières années. Cela intervient alors que les chiffres montrent une augmentation de la migration inverse depuis la Palestine occupée à la suite de la guerre de Gaza et de la formation de mouvements et de campagnes visant à rassembler des sionistes par dizaines de milliers, pour qu’ils quittent tous ensemble les territoires occupés.

Fin juin, l’ancien Premier ministre du régime sioniste, Naftali Bennett, avait demandé aux colons de ne pas quitter la Palestine occupée. Sa préoccupation concernait les conséquences d’une migration inversée. Aussi, il avait reconnu qu’« Israël traverse la phase la plus difficile depuis sa création ».

Évoquant les conséquences de la guerre à Gaza, l’échec de la dissuasion du régime et la captivité de 120 Israéliens, Bennett a déclaré que « tous ces problèmes existent, mais la seule chose qui m’inquiète, c’est de quitter le pays ».

Les médias hébreux ont déclaré qu’au cours des six premiers mois de la guerre, un demi-million de personnes ont quitté Israël. Dans le même temps, l’immigration vers la Palestine occupée a atteint son niveau le plus bas par rapport aux jours d’avant-guerre, avec environ 2 500 immigrés par mois.

En février, environ 20 000 personnes ont quitté la Palestine occupée et 7 000 autres ont fait de même en mars.

En comparant le nombre de ceux qui ont quitté les territoires occupés et ceux qui ont émigré vers la Palestine occupée, le nombre de migrations inverses avait augmenté de 550 000, selon les statistiques officielles du régime d’occupation.

De plus, selon les statistiques de l’Autorité de l’État Civil et de l’immigration en Israël, depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, les voyages des « Israéliens » à l’étranger et leurs activités commerciales en dehors d’Israël ont été considérablement réduits.

Ce faisant, les résultats des enquêtes auprès des colons ont montré qu’environ 40 % des sionistes envisagent une migration inverse, et ils mentionnent souvent des facteurs tels que la détérioration des conditions de vie, les inégalités et le désespoir face à l’échec des négociations de compromis avec les Palestiniens.

À cet égard, Kalman Libeskind, un écrivain d’extrême droite, a écrit pour le journal Maariv : « Nous sommes confrontés à un phénomène croissant dans la société israélienne, appelé la croissance d’une classe de gauchistes israéliens qui n’ont pas de terrain d’entente avec le sionisme et Israël, et leur connexion et leur attention envers le gouvernement juif diminuent continuellement. »

À en croire les statistiques du régime, depuis le début de 2021, environ 720 000 colons sionistes ont quitté la Palestine occupée. Cette même année, le taux de migration inverse des immigrés juifs a fortement augmenté.

La question qui se pose maintenant est de savoir si le cabinet israélien peut arrêter cette vague de migration inverse malgré la poursuite de la guerre et la possibilité d’une guerre régionale ?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV