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Al-Mashat: le Yémen se tient aux côtés du Liban face à la menace israélienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mahdi Al-Mashat, président du Conseil politique suprême du Yémen. ©Al Mayadeen

Le président du Conseil politique suprême du Yémen, Mahdi al-Mashat, a présenté ses félicitations au Liban à l'occasion du 18e anniversaire de la victoire historique de la guerre de 2006 contre Israël.

Il a affirmé que « la victoire historique remportée par la Résistance islamique au Liban en 2006 continuerait de servir de phare pour tous les mouvements de libération ».

Dans un communiqué publié mercredi 14 août, Al-Mashat a souligné que « l'amertume de la défaite » vécue par l'ennemi israélien est présente dans la confrontation actuelle, avec sa soumission aux équations de pouvoir et son incapacité à élargir la portée de la guerre, disant que cet ennemi « se rend compte que la Résistance islamique est aujourd’hui plus forte qu’elle ne l’était dans le passé ».

Al-Mashat a également salué « l'héroïsme de la Résistance islamique au Liban et ses grands sacrifices et toutes les forces participant à la bataille pour soutenir Gaza »,  soulignant que « le Yémen se tient aux côtés du Liban face à la menace israélienne ».

Juillet 2006 et octobre 2023

En 2006, après que le Hezbollah a capturé deux soldats israéliens dans le territoire libanais occupé pour les échanger contre des prisonniers libanais détenus par Israël, l'entité sioniste a lancé une agression brutale de 33 jours, avec des attaques aériennes, navales et terrestres contre le peuple libanais. Elle s'est heurtée toutefois à une résistance héroïque de la part du Hezbollah et de plusieurs autres groupes de résistance.

Lors d’une interview accordée le mois dernier à la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen, Nawaf al-Moussawi, chef du département des ressources et des frontières du Hezbollah, a déclaré que les événements de cette guerre ont prouvé que ni les États-Unis ni le régime israélien ne peuvent imposer leurs diktats et que les peuples de la région peuvent combattre et contrecarrer ces tentatives.

A lire: Nouvelle vague de raids du Hezbollah sur les sites militaires israéliens

Al-Moussawi a comparé l’opération menée par la Résistance islamique le 12 juillet 2006 à celle de la Tempête d'Al-Aqsa menée par la Résistance palestinienne le 7 octobre 2023.

« Dans les deux cas, c'est la Résistance qui a pris l'initiative », a réitéré al-Moussawi.

La guerre a pris fin le 14 août 2006, après que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution 1701, qui appelait à une cessation immédiate des hostilités entre l'armée israélienne et la Résistance libanaise.

Environ 1 200 Libanais ont été tuées et 4 500 autres blessés en 2006 dans des attaques du régime sioniste.

En 2008, la Commission Winograd, une commission d’enquête chargée par le régime israélien, a reconnu que la guerre de 2006 avait été « une occasion gravement manquée » pour Israël.

« Israël a déclenché une longue guerre, qui s'est terminée sans victoire militaire claire. Une organisation semi-militaire de quelques milliers d'hommes a résisté, pendant quelques semaines, à l'armée la plus puissante du Moyen-Orient, qui bénéficiait d'une supériorité aérienne totale et d'avantages en termes de taille et de technologie », a reconnu la Commission dans son rapport final remis au Premier ministre israélien de l'époque, Ehud Olmert, et au ministre de la Sécurité, Ehud Barak.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV