Les combattants de la Résistance irakienne ont tiré quatre missiles en direction de la base militaire américaine dans le champ gazier de Conoco dans l'est de la Syrie.
La chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen a rapporté que des avions de guerre américains ont survolé intensément le ciel de la banlieue de Deir ez-Zor après l'attaque de mardi soir.
Des sources locales ont rapporté que l’aviation américaine a frappé des villes de la province de Deir ez-Zor après cette opération.
Deux responsables américains, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, ont prétendu que les projectiles n'avaient pas touché la base et qu'il n'y avait eu aucun blessé, selon Reuters.
Une attaque de drone a également a ciblé samedi la base militaire américaine dans la province syrienne de Hassaké.
Un responsable du Pentagone a confirmé que 8 militaires américains ont été blessés dans une attaque de drone de la Résistance contre la base de Kharab al-Jir située dans la région de Rmelan, dans la province de Hassaké.
« Aucune des blessures n'est grave, mais certains membres du personnel sont également examinés pour des lésions cérébrales traumatiques », a déclaré un responsable souhaitant garder l’anonymat cité par Reuters samedi.
A lire: Syrie : plusieurs militaires américains blessés dans une attaque de drones contre leur base à Rmelan
Al Mayadeen a rapporté samedi que les forces d'occupation américaines opérant dans la province de Hassaké, au nord-est de la Syrie, ont été attaquées par des drones tirés depuis des zones avoisinantes.
Le rapport indique que plusieurs explosions ont été entendues à l'intérieur de la base aérienne de Kharab al-Jir, contrôlée par les États-Unis, après qu'un avion sans pilote chargé d'explosifs a frappé le site.
Lors d'une autre attaque lundi, une frappe de roquette a blessé cinq membres du personnel américain sur la base aérienne d'Aïn al-Assad, dans la province d'al-Anbar dans l’Ouest irakien.
Les forces de la Résistance irakienne ont mené des dizaines de frappes contre les installations militaires américaines en Irak et en Syrie, sur fond d'un antiaméricanisme croissant dans la région en raison du soutien de Washington à la guerre génocidaire d'Israël contre la bande de Gaza qui a tué jusqu’à présent quelque 40 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants.
Les États-Unis ont déployé 900 soldats en Syrie et 2 500 autres en Irak, faisant partie d'une prétendue force de combat anti-Daech.
Ils y ont maintenu leur présence, même si les pays arabes et leurs alliés ont vaincu le groupe terroriste takfiri fin 2017.