Un responsable militaire américain a déclaré à la chaîne d’information libanaise, Al-Mayadeen qu'une attaque de drones a ciblé samedi la base militaire américaine à Rmelan, en Syrie.
Le responsable a indiqué que plusieurs membres des forces américaines et de la coalition ont été soignés pour des blessures légères, certains ayant subi des évaluations de lésions cérébrales post-traumatiques, tandis que d'autres ont été évacués vers un lieu séparé pour être soignés.
Le responsable a prétendu qu'il n'y avait pas de blessés graves parmi les militaires et qu'aucun groupe n'avait revendiqué cette attaque.
« Les responsables militaires évaluent encore l'étendue des dégâts causés par l'attaque sur la base de Rmelan », a-t-il ajouté.
Syrie : un drone frappe une base américaine à Hassaké
Citant des sources locales en Syrie, le correspondant d’Al-Mayadeen a rapporté samedi que plusieurs explosions avaient secoué la base aérienne de Kharab al-Jir, abritant les troupes américaines dans la province de Hassaké, qui se situe dans le nord-est du pays. Les explosions ont fait suite à la frappe d'un drone chargé d'explosifs. Pour l'instant, il n'y a pas de rapport immédiat sur les victimes ni de détails sur l'étendue des dégâts.
Cette situation survient alors que les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les Etats-Unis, ont intensifié leur siège dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien dans les villes de Hassaké et de Qamichli. Cette escalade intervient après que les FDS ont accusé les forces de sécurité syriennes d'avoir fomenté une récente attaque menée par des tribus arabes à Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, mercredi.
Le siège comprend la fermeture complète des zones contrôlées par le gouvernement à Hassaké, Qamichli et leurs régions environnantes, y compris la route menant à l'aéroport international de Qamichli.
Les FDS ont restreint la circulation des véhicules et des camions, y compris ceux transportant des produits de première nécessité comme le carburant, la farine, la nourriture et les légumes. Le blocus fait craindre une crise humanitaire imminente.
En outre, les FDS ont arrêté plusieurs officiers et soldats de l'armée syrienne à leurs postes de contrôle. Des sources sur le terrain ont rapporté à Al-Mayadeen que l'objectif des FDS ayant établi le siège dans la région est de faire pression sur l'armée syrienne, qui devrait à son tour exercer une pression sur les forces tribales pour empêcher de nouvelles attaques contre les positions des FDS dans la périphérie de Deir ez-Zor.
Les sources ont souligné que les troubles à Deir ez-Zor sont une réaction aux politiques des FDS envers les tribus, qui ont conduit à une résistance armée dans la région
