S'il y a une chose que les organisateurs des Jeux olympiques veulent que vous sachiez, c'est que la politique n'a pas sa place dans l'événement sportif international. Cependant, au-delà du clinquant, la réalité est brutale.
Dans les rues de Paris et sur Internet, avant l'ouverture des Jeux, des manifestants ont dénoncé le double langage du Comité international olympique (CIO) face à la Russie et à Israël.
L'année dernière, le CIO a totalement suspendu la Russie en raison de la guerre en Ukraine, mais cette année, Israël, qui a tué plus de 400 athlètes palestiniens à Gaza, a été autorisé à concourir.
Cela envoie un très mauvais message au monde, en particulier à la jeune génération, aux jeunes athlètes, aux jeunes olympiens, aux futurs champions olympiques.
Cependant, ces jeunes athlètes, à travers l'utilisation des médias sociaux et des plateformes qu'ils utilisent actuellement, constatent par eux-mêmes que le CIO n'a aucune crédibilité.
Mounir Azizshalizi, entraîneur de taekwondo
Outre le génocide commis lors de la guerre de Gaza, Israël a également été accusé par la Cour internationale de justice (CIJ) pour d’autres faits et crimes.
Néanmoins, il est utile de signaler que les 88 athlètes israéliens ont soutenu le génocide à Gaza et 30 d’entre eux l’ont fait publiquement et, ces derniers participent aux Jeux.
L'un des principes de la Charte olympique est que la pratique du sport est un droit humain. Mais les Jeux olympiques de Paris ont appliqué un principe différent aux femmes musulmanes.
Avant la cérémonie d'ouverture, la sprinteuse française Sounkamba Sylla a failli être bannie pour avoir porté un foulard. Et, elle n'a été autorisée à participer qu'après avoir accepté de couvrir ses cheveux avec une casquette.
Cela semble se concentrer, et ils essaient de prétendre que c'est juste un problème général, mais ce n'est pas le cas.
C'est assez hypocrite, encore une fois, parce qu'ils essaient de dire qu'ils essaient de libérer les femmes, mais lorsque vous choisissez de porter quelque chose, ils vous l'interdisent.
Donc, si c’est une libération, si c’est une liberté de choix, elle devrait être autorisée d’une manière ou d’une autre.
Amina Al-Mossawi, médaillée de taekwondo à la retraite
La manière dont le CIO a géré ces questions a conduit de nombreuses personnes à penser qu’il n’était pas disposé à défendre les valeurs olympiques et à faire ce qu’il fallait.
Les critiques affirment également que les Jeux olympiques sont une question de politique, de religion,… et qu’il est très triste justement que ces Jeux soient devenus si politiques car l’idée originale des Jeux olympiques était de répandre la paix.
