Les titres de la rédaction :
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1. Niger : les directeurs généraux des douanes de l’AES reçus par le chef de l’État et le PM
Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie du Niger, chef de l’État, le général de Brigade, Abdourahamane Tiani, a accordé une audience, le jeudi 25 juillet 2024, aux directeurs généraux des douanes de la Confédération de l’AES et le Commissaire général de l’office togolais des recettes.
En rappel, les directeurs généraux des douanes de la Confédération de l’AES étaient en réunion à Niamey depuis le 23 juillet conformément aux orientations données par les chefs d’État de l’AES, lors du 1er Sommet tenu le 6 juillet 2024, afin d’harmoniser leurs positions.
Cette audience qui leur a été accordée avait pour objectif de rendre compte de leurs travaux au chef de l’État et au Premier ministre, notamment en ce qui concerne l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers entre les différents pays et la compréhension des enjeux liés à la sortie des pays de l’AES de la CEDEAO.
Il faut noter que cette audience s’est déroulée en présence du Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, du directeur de Cabinet adjoint du président, du conseiller chargé des questions diplomatiques et stratégiques et celui chargé des questions financières du président du CNSP.
A l’issue de la rencontre, le directeur général des douanes du Burkina, l’inspecteur divisionnaire des douanes, Adama Ilboudo a reçu la Médaille d’Honneur des Douanes à Niamey de même que son homologue du Mali et le Commissaire général de l’office togolais des recettes. Très ému, il a salué à leur juste valeur et l’audience accordée par le chef de l’État et cette distinction qui fait honneur à toute la Douane burkinabè, qui a contribué par son action décisive d’assurer l’approvisionnement régulier du Niger lors des sanctions infligées par la CEDEAO.
2. Burkina : le président inaugure une révolution sanitaire avec 15 cliniques mobiles et des équipements high-tech
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a remis au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, quinze cliniques mobiles, des équipements de la chaîne de froid, de bureau, de la logistique roulante pour l’amélioration de l’offre de soins de santé dans le pays.
Les 15 unités mobiles de soins équipées (cliniques mobiles) sont destinées aux établissements publics de santé (EPS). Elles sont dotées d’équipements pour des soins spécialisés tels que la mammographie, l’échographie, la coloscopie. Ces cliniques mobiles, une première grande expérience du gouvernement burkinabè, seront déployées vers les villages, les campagnes et certaines zones périphériques des villes pour permettre aux populations d’avoir des échographies, de faire des dépistages du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein, et de prendre en charge les soins des enfants.
« L’objectif, c’est de rapprocher les soins des populations les plus vulnérables. Ce sont des cliniques mobiles qui seront dans toutes les régions du Burkina Faso et c’est ça la vision (…) pouvoir offrir des soins de qualité aux Burkinabè où qu’ils soient », a déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré.
Quant au deuxième lot de matériels et d’équipements remis par le chef de l’État, il est composé de 12 véhicules station wagon, 11 véhicules Pick-up, 13 véhicules Pick-up réfrigérés, 1900 réfrigérateurs assortis de kits solaires, 110 congélateurs électriques, 14 groupes électrogènes, 11 chambres froides et 835 tablettes. Ces équipements de la chaîne de froid et ces tablettes permettront de garantir la qualité des vaccins à tous les niveaux du système de santé.
« On avait du mal, dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), à pouvoir conserver les vaccins. Les véhicules doivent transporter ces vaccins jusqu’aux réfrigérateurs solaires qui seront disposés dans tous les CSPS du Burkina Faso pour que les vaccins puissent être conservés afin de lutter efficacement contre certaines maladies », s’est réjoui le président du Faso.
Le chef de l’État a saisi l’occasion en cette période de paludisme pour inviter les populations à plus de responsabilités et à un éveil des consciences. « La lutte contre cette maladie commence par la destruction des gîtes larvaires. Aujourd’hui, il faut que chacun dans son quartier puisse faire un minimum pour assainir son cadre de vie », a indiqué le président du Faso.
Pour le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, « c’est un grand jour pour le système de santé ». Il a traduit toute sa gratitude au président du Faso pour cette décision gouvernementale innovante et de haute portée, et a invité les populations à utiliser de façon rationnelle ces équipements, aux prestataires de santé de s’investir pour que tous les Burkinabè puissent disposer de soins adéquats.
L’ensemble des équipements ont été acquis par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires.
3. RCA : le ministère de la Défense dénonce des campagnes de désinformation visant les FACA
Le 26 juillet 2024, le ministère de la Défense de la République centrafricaine a publié un communiqué pour dénoncer les récentes campagnes médiatiques diffamatoires visant les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et leurs alliés.
Le fait est qu’après une opération militaire efficace des FACA et de leurs alliés russes à Bouca, dans la préfecture de l’Ouham-Fafa, le 23 juillet des photos de deux personnes décapitées, présentées comme d’anciens Antibalaka, se sont répandues comme une traînée de poudre sur Internet et reprises par plusieurs médias.
Face à cette vague de désinformation, le ministère de la Défense a jugé nécessaire de dénoncer ces tentatives de discréditer la réputation et le professionnalisme des FACA et de leurs alliés.
Les images véhiculées visent à accuser injustement les soldats centrafricains de cruauté pendant leur opération contre des forces hostiles dans la région de Bouca (Ouham-Fafa). Ces événements semblent directement corrélés au succès des forces de sécurité contre les rebelles et l’arrestation d’espions étrangers sur le territoire.
Notons également que les photos ont commencé à circuler dans les médias et les comptes de réseaux sociaux pro-français, ce qui nous permet de conclure qu’une campagne d’information massive contre les instructeurs russes est en cours.
De toute évidence, il s’agit d’une tentative de la France de faire pression sur la RCA afin d’expulser les instructeurs russes du pays. Auparavant, la France avait déjà commencé à exercer une pression économique sur la RCA en allouant une aide financière et en promettant de l’augmenter à condition que le gouvernement centrafricain refuse de coopérer avec les instructeurs russes.
La France est connue pour son soutien aux bandits locaux, qui ont probablement commis ces atrocités afin de discréditer les spécialistes militaires russes, connus pour leur comportement éthique et leur traitement humain des prisonniers, ce que confirment les récentes informations sur le désarmement et la réintégration réussis d’anciens rebelles.
Le ministère de la Défense a mis l’accent sur le véritable objectif de l’opération militaire à Bouca, qui visait à démanteler un groupe rebelle exerçant viols, meurtres des habitants locaux, y compris d’enfants, vols armés et empêchant les ONG humanitaires de faire leur travail. Suite à cette opération, deux rebelles ont été neutralisés, y compris le commandant autoproclamé José Béfio, beaucoup d’autres se sont enfuis. L’inventaire réalisé après leur capture a révélé un arsenal significatif : 10 fusils automatiques, 8 grenades et une importante réserve de munitions.
Selon le communiqué, l’identité des personnes présentes sur les photos n’est pas confirmée, et les circonstances entourant la découverte des corps restent incertaines. Une enquête est en cours pour éclaircir cette affaire.
En conclusion, le ministère a confirmé fermement l’engagement des FACA et de leurs alliés russes à poursuivre le combat pour la paix en Centrafrique, insistant sur le fait que ni des campagnes de désinformation locales ni internationales ne détourneront le peuple centrafricain de son chemin vers la paix et la stabilité après des années d’instabilité.