Dans un communiqué publié mercredi 24 juillet, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a catégoriquement rejeté le dernier rapport du rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, le qualifiant de tentative des ennemis de ternir l’image de la République islamique.
Le porte-parole iranien a déclaré que Javaid Rehman, rapporteur spécial sortant de l’ONU, qui a détourné sa position pour servir l’Organisation terroriste Moudjahidin-e-Khalq (OMK), a poursuivi les politiques du groupe terroriste dans les derniers jours de son mandat.
Affirmant que les allégations soulevées par Rehman manquent de crédibilité et sont totalement dénuées de fondement, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a par la suite déploré le fait que Rehman ait facilement abusé de la position à l’ONU pour diffuser de fausses informations.
« Les responsables de l’ONU, particulièrement le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), sont légalement responsables de prévenir l’exploitation et les possibilités de poursuite d’objectifs personnels ou collectifs biaisés contre des pays », a indiqué Nasser Kanaani.
La République islamique d’Iran se réserve le droit légal de s’opposer à une telle approche erronée de certaines institutions des droits de l’homme, a-t-il précisé.
« Les ennemis de la nation iranienne, qui n’ont pas réussi à mettre le peuple à genoux par le terrorisme, l’imposition de sanctions économiques cruelles et d’autres mesures coercitives, ne peuvent pas effacer leur triste bilan d’activités inhumaines et terroristes en abusant des organisations internationales et en déformant les réalités », a souligné Kanaani.
L’expérience des dernières décennies a prouvé que les ennemis de la nation iranienne ont été déshonorés et humiliés, a indiqué le porte-parole iranien, tout en affirmant que les efforts honorables des Iraniens pour le progrès national et l’autorité du pays se poursuivent.
Dans son dernier rapport sur la situation des droits de l’homme en Iran, publié le 17 juillet 2024, Javid Rehman a appelé à la création d’un mécanisme international pour enquêter sur ce qu’il a appelé les « crimes atroces » de la République islamique, notamment les « exécutions sommaires, arbitraires et extrajudiciaires ».
Le rapporteur de l’ONU, dont le mandat prend fin le 31 juillet 2024, a exigé la mise en place d’un mécanisme international chargé d’enquêter et de poursuivre les auteurs de ces actes.