Le ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné le rapport publié par la Mission d'établissement des faits de l'ONU, affirmant que le rapport était basé sur des informations erronées et manquait de base juridique.
Dans un communiqué publié samedi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné le mécanisme de cette mission affirmant que les allégations répétées et infondées du rapport sont fondées sur des « informations incorrectes et biaisées » et manquent de toute crédibilité juridique.
Dénonçant les tentatives d'un certain nombre de gouvernements occidentaux de fomenter le projet de l'iranophobie et de diffamer l'Iran en formant un « spectacle ridicule des droits de l'homme » à travers cette mission, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que le rapport englobe un ensemble organisé de distorsions et de falsifications des faits qui ont délibérément inversé les réalités.
« La République islamique d'Iran dénonce le rapport, qui a été élaboré à partir d'un complot ourdi par le régime sioniste, les États-Unis et un certain nombre de pays occidentaux, comme un exemple flagrant d'abus des excellents concepts et valeurs des droits de l'homme dans le but de réaliser des objectifs politiques à courte vue et estime que cela n’a aucune validité juridique ni aucun effet », a-t-il réaffirmé.
Il a conseillé aux initiateurs de la mission de s'attaquer plutôt aux violations des droits de l'homme dans leur propre pays au lieu de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Iran, et de prêter attention à la violation des droits de milliers de femmes et d'enfants à Gaza, où plus de 30 000 civils ont été tués lors des frappes israéliennes au cours des cinq derniers mois dont plus de 70% sont des femmes et des enfants.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé que le rapport révélait que la Mission d'établissements des faits de l'ONU avait été payée et commandée par ses sponsors allemands, britanniques, américains et sionistes et qu’elle avait joué avec le mécanisme des droits de l’homme de l’ONU pour servir les intérêts sinistres et illégaux de ces régimes.
« La sécurité et la stabilité de la République islamique d'Iran mettent en colère les pays qui ont créé la soi-disant mission d'enquête. Ils ont aussi échoué à s’ingérer dans les émeutes de 2022. Donc ils ont l'intention de se venger de la nation iranienne en publiant ce rapport », a-t-il soutenu.
« Les pays qui ont violé les droits d'autres nations et ont été complices de tous les crimes et massacres de civils perpétrés par le régime sioniste, en particulier des femmes et des enfants, ne peuvent pas prétendre défendre ou juger la situation des droits de l'homme dans un autre pays. Au lieu de cela, ils doivent être tenus responsables de leurs propres crimes en violation flagrante des droits de l’homme », a ajouté Kanaani. Et de poursuivre : « Il est évident que la République islamique d’Iran s’engage à la promotion du statut des femmes et des filles iraniennes et l’avenir de l’Iran islamique sera construit par ses femmes et ses filles, et sur ce chemin, elle neutralisera délibérément les complots interventionnistes ».
Il a souligné la formation d'une commission spéciale sur ordre du président iranien pour enquêter sur les émeutes de 2022 en Iran, ajoutant que son rapport final a été récemment soumis au président.
« Le rapport a étudié divers facteurs à l'origine des émeutes, comprend diverses mesures conformément à la responsabilité de la République islamique d'Iran de protéger les droits des citoyens et des forces de l'ordre, et comporte également une série de suggestions et de recommandations », a-t-il précisé.