Le mouvement de résistance yéménite Ansarallah a promis d'intensifier ses frappes anti-israéliennes à la suite du dernier massacre du régime sioniste dans la bande de Gaza.
Le mouvement a fait ces déclarations, lundi 22 juillet, après que l’armée israélienne a massacré au moins 70 personnes et en a blessé plus de 200 autres dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.
Les frappes israéliennes ont visé les zones orientales de Khan Younès, que l’armée avait déclarées « zones de sécurité ». Les frappes sont survenues quelques minutes après qu’il a été ordonné aux résidents palestiniens de quitter les lieux.
« Le Yémen restera engagé dans la solidarité et le soutien au peuple palestinien, par devoir de responsabilité morale et religieuse et du fait aussi de ses devoirs humanitaires et en tant que pays musulman », a indiqué le bureau politique d’Ansarallah dans un communiqué.
Les forces yéménites continueront leurs opérations pour venger le sang des Palestiniens, est-il affirmé.
Les forces armées yéménites ont ciblé les territoires occupés de la Palestine ainsi que les navires israéliens et ceux affiliés au régime depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle Tel-Aviv a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
Elles se sont engagées à poursuivre leurs opérations pro-palestiniennes tant que le régime maintiendra l’offensive et le blocus à Gaza.
« L’holocauste de nos jours»
Par ailleurs, Ansarallah a dénoncé les massacres perpétrés par Israël à Gaza les qualifiant du « crime du siècle et de l’holocauste de notre temps ». Et de rappeler que les atrocités étaient commises avec le soutien total des États-Unis, le plus grand allié du régime.
« L’Amérique a soutenu, encouragé et même participé à tous les crimes de l’ennemi sioniste, avec de l’argent, des armes et des mesures politiques ».
Le groupe yéménite a conclu sa déclaration en exhortant la communauté internationale à exercer une pression continue sur le régime et sur ses partisans, pour aider à mettre fin au bain de sang à Gaza.