Le mouvement de Résistance islamique libanais, Hezbollah, a tiré des roquettes à ogives lourdes sur des bases et d'autres cibles israéliennes dans les territoires occupés de la Palestine.
Au moins deux militaires israéliens ont été blessés après que des combattants du Hezbollah ont mené une opération contre une importante installation militaire dans les territoires occupés de la Palestine en réaction à l'agression contre le sud du Liban.
Le Hezbollah a revendiqué le tir de roquettes Falaq dotées d’ogives lourdes sur le quartier général de la 769e brigade de l'armée israélienne à Kiryat Shmona, ainsi que le tir de 100 roquettes de type Katioucha sur le quartier général de la 210e division israélienne et la base aérienne de Kilaa sur les hauteurs du Golan syrien occupé par Israël.
Il a tiré des roquettes Burkan, dotés d’ogives lourdes sur la base militaire de Zaarit, dans le nord des territoires occupés de la Palestine et plus précisément près des frontières libanaises.
Ces attaques sont une réponse aux frappes de l'armée israélienne contre les villages du sud du Liban de Yohmor, Arnoun al-Shaqif et Kfar Tebnit, a précisé la Résistance. L'armée israélienne a reconnu plus tard que deux soldats ont été blessés et qu'un bâtiment a été endommagé
L'armée du régime sioniste a ajouté que ses avions de combat ont frappé un lance-roquettes du Hezbollah dans la ville de Marwahin et un poste d'observation dans le village de Houla, dans le sud du Liban.
Le Hezbollah a également tiré des roquettes Katioucha sur une position militaire israélienne à Margaliot moshav en Haute Galilée ainsi que le nouveau quartier général de la 91e division de l'armée israélienne, situé sur la base d'Eilit.
Il a frappé l'avant-poste militaire de Ramtha dans les collines occupées de Kfar Chouba ainsi que les sites de Samaqa et de Ramia.
En outre, une installation où opéraient des militaires israéliens dans la ville de Shlomi, dans la partie nord des territoires occupés par Israël, a été la cible d'une attaque à la roquette du Hezbollah.
Le Hezbollah a souligné que ses frappes se poursuivraient en représailles à l'assassinat par Israël de son commandant Mohammad Nimah Nasser.
Jeudi, la Résistance libanaise a revendiqué avoir lancé plus de 200 roquettes et drones ciblant des positions militaires israéliennes en réponse à l'assassinat de son commandant Mohammad Nimah Nasser.
Plus tard jeudi, l'armée israélienne a reconnu dans un communiqué de presse qu'un officier avait été tué par des tirs de roquettes du Hezbollah.
Ibrahim al-Moussawi, membre du bloc parlementaire Fidélité à la Résistance, a déclaré que les frappes du Hezbollah dépasseraient les attentes.
Le Hezbollah et Israël échangent des tirs meurtriers depuis début octobre 2023, peu après que le régime sioniste a lancé une agression génocidaire contre la bande de Gaza à la suite d'une opération surprise du Hamas.
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Le Hezbollah s’est engagé à poursuivre ses attaques de représailles aussi longtemps que le régime de Tel Aviv poursuivra sa guerre à Gaza, qui a jusqu’à présent tué au moins 38 011 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 87 445 autres.
Les responsables du Hezbollah ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils ne cherchaient pas une guerre avec Israël, soulignant qu'ils étaient prêts au cas où tout conflit se reproduirait.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a déclaré jeudi que les possibilités d'étendre la guerre ne sont pas disponibles à court terme et que la Résistance libanaise est prête à affronter les pires éventualités.
Interviewé par le service arabophone russe Radio Sputnik, ce haut membre de la Résistance libanaise a affirmé que « la situation militaire de la guerre n'est pas basée sur une analyse politique, mais sur des informations et des résultats sur le terrain ».