Le chef du bureau politique du Hamas a contacté les médiateurs qataris et égyptiens afin de poursuivre les efforts en cours dans le but de parvenir à un éventuel accord de trêve et ainsi mettre fin à la guerre génocidaire du régime israélien dans la bande de Gaza.
« Ces dernières heures, Ismaïl Haniyeh a eu des contacts téléphoniques avec les frères médiateurs au Qatar et en Égypte », indique un communiqué du Hamas paru le 3 juillet.
Les conversations ont porté sur « les idées que le mouvement discute avec eux [les médiateurs] dans le but de parvenir à un accord qui mettrait fin à l'agression brutale à laquelle notre peuple est soumis à Gaza ».
Le régime sioniste a déclenché une guerre le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza, à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, une opération de représailles des mouvements de résistance basés à Gaza, au cours de laquelle des centaines d'Israéliens ont été capturés.
La guerre a jusqu’à présent coûté la vie à près de 38 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
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Dans le cadre d'une trêve de sept jours négociée par Doha et le Caire en novembre dernier, le Hamas a libéré 105 Israéliens capturés lors de la Tempête d'Al-Aqsa en échange de 240 prisonniers palestiniens.
Début mai, le Hamas a accepté une autre proposition de trêve permettant la cessation des hostilités et la libération du reste des prisonniers. Tel-Aviv a cependant rejeté la proposition.
Pour le Hamas, un nouvel accord de cessez-le-feu doit inclure la fin de la guerre à Gaza, le retrait complet des forces israéliennes de la bande côtière et l'échange de prisonniers.
Il s'est engagé à défendre Gaza par tous les moyens, estimant qu'il est impossible de l'exclure de la gestion des affaires relatives à la Palestine.
De son côté, le régime d'Israël envisage seulement des pauses temporaires dans les combats jusqu’à ce que le Hamas soit « éradiqué » de la bande de Gaza.