Le chef du bureau politique du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a déclaré que la priorité était de mettre fin à la guerre génocidaire menée par Israël contre le peuple palestinien.
Ismail Haniyeh a déclaré le vendredi 21 juin dans un discours que les Palestiniens accepteraient toute initiative répondant à leurs exigences concernant la fin de la guerre génocidaire à Gaza.
« Tout accord proposé ou initiative incluant les exigences et la position de la Résistance sera examiné car les efforts pour mettre un terme à cette guerre génocidaire contre le peuple de Gaza constituent la priorité de la Résistance palestinienne », a-t-il indiqué.
Lors de son discours, Haniyeh a par ailleurs évoqué les derniers développements dans les négociations politiques pour un cessez-le-feu dans la bande assiégée.
Le Hamas se dit d'accord avec tout accord contenant les quatre revendications de la Résistance et du peuple palestinien : un cessez-le-feu permanent, une augmentation de l'arrivée de l'aide humanitaire, le retrait complet des forces sionistes de la bande de Gaza et le retour des déplacés.
« La stratégie de négociation du régime sioniste repose sur une pression croissante aussi bien à l’échelle régionale qu’au niveau internationale sur le Hamas afin qu’il accepte sa vision et renonce à ses revendications », a-t-il averti.
« Ce qui est arrivé le 7 octobre 2023, était un tremblement de terre qui a ébranlé les fondements du régime de Tel Aviv et cela a poussé les États-Unis et leurs alliés à passer à l’acte rapidement pour sauver les occupants sionistes », a-t-il expliqué.
« La guerre israélienne en cours dans la bande de Gaza pour le neuvième mois consécutif est, précise Haniyeh, non seulement gérée par l'armée d'occupation mais aussi par l'administration américaine et ses alliés occidentaux. »
Il a révélé que le président américain Joe Biden a personnellement présidé une réunion du conseil de guerre israélien qui a duré sept heures dans le but de faire disparaître la Résistance et le Hamas et de dénaturer la réalité sécuritaire et politique dans la bande de Gaza.
Lire aussi : Le Hamas fustige le procureur de la CPI pour avoir demandé des mandats d’arrêt contre ses hauts membres
Alors que le Hamas exige un cessez-le-feu durable et malgré les multiples avertissements des agences de l'ONU, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné une offensive contre la ville de Rafah, au sud de l'enclave, qui abrite environ 1,5 million de déplacés palestiniens.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre génocidaire dans la bande de Gaza assiégée à la suite de l'opération Tempête d'Al-Aqsa du Hamas en représailles à l'intensification des atrocités contre le peuple palestinien.
Selon un dernier bilan, la campagne militaire israélienne a coûté la vie a plus de 37 400 personnes dans la bande de Gaza depuis début octobre.
Pour autant, le régime israélien n’a pas réussi à atteindre ses objectifs, à savoir éliminer le mouvement de résistance Hamas et obtenir la libération des captifs israéliens.
