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L'ONU met en garde contre les conséquences apocalyptiques d'une guerre entre Israël et le Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Martin Griffiths, secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence. (Archives)

Le secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence a mis en garde contre les conséquences « apocalyptiques » si la campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza se propage au Liban.

Martin Griffiths a lancé cet avertissement, mercredi 26 juin à Genève, alors que l'escalade des frappes entre le mouvement de résistance libanais Hezbollah et Israël fait craindre un nouveau conflit dans la région.

« Nous sommes inquiets du risque de nouvelles tragédies et de nouveaux décès », a-t-il dit. « C'est potentiellement apocalyptique. »

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Une guerre impliquant le Liban, a-t-il poursuivi, « entraînera la Syrie... elle en attirera d'autres. C'est très alarmant ». Et « cela aura bien sûr un impact sur Gaza ; bien sûr, cela aura un impact sur la Cisjordanie ».

Il a indiqué que la campagne militaire la plus sanglante jamais menée par Israël dans la bande de Gaza, qui en est maintenant à son huitième mois, « nous a appris un nouveau niveau de tragédie et de cruauté ».

« Mais nous craignons tous que ce ne soit qu'un début », a déclaré Griffiths.

Plus de 37 700 Palestiniens ont été massacrés dans les attaques du régime sioniste à Gaza.

A lire: Israël met en œuvre une politique systématique de ciblage des zones humanitaires et des abris de Gaza (Euro-Med)

Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que la phase actuelle de guerre avec le mouvement de résistance palestinien Hamas touchait à sa fin, ouvrant la voie à l'armée pour envoyer davantage de troupes aux frontières du nord.

Il a brandi cette menace alors que les forces israéliennes restent enlisées dans le conflit que le régime a déclenché le 7 octobre 2023.

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La région ne peut pas se permettre une autre guerre, dit Borrell de l'UE

Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a également tiré la sonnette d’alarme sur un éventuel conflit entre Israël et le Liban, appelant à une « désescalade immédiate » des tensions le long de la frontière.

Il a dit avoir discuté de la question avec le ministre libanais des Affaires étrangères Bou Habib, mercredi.

Sur X, il indique qu’ils avaient « discuté de la manière d’assurer une désescalade immédiate à travers la Ligne bleue et de la manière de renforcer les efforts en faveur d’une solution politique acceptable pour tous ».

« Le Liban, Israël et la région ne peuvent pas se permettre une autre guerre », a-t-il réitéré. « L’UE serait également affectée. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV