Le secrétaire général du groupe de résistance irakien Asa’eb Ahl al-Haq a mis en garde Israël que les intérêts stratégiques de son principal allié les États-Unis en Asie de l’Ouest seraient pris pour cible s'il procède à une nouvelle agression contre le Liban.
« Si l’Amérique continue de soutenir le régime israélien usurpateur et que l’ennemi sioniste étend ses attaques contre le Liban et le Hezbollah, les intérêts de Washington dans la région et en Irak seront menacés », a averti Qaïs al-Khazali.
Entre-temps, le président du Parlement libanais Nabih Berri qui est également le chef du mouvement libanais Amal a déclaré que son parti politique se tiendrait aux côtés du Hezbollah si Israël menait une nouvelle guerre contre le Liban.
« Nous combattons sur le sol libanais. Nous sommes complètement prêts et mobiliserons nos forces aux côtés des combattants du Hezbollah si une invasion terrestre israélienne éclate », a fait savoir Nabih Berri.
Il a exprimé sa profonde préoccupation face aux développements dans le sud du Liban et à l'escalade des tensions entre Beyrouth et Tel-Aviv, déclarant : « Le mois prochain sera décisif pour nous. »
« Je crains vraiment que la situation ne devienne incontrôlable. Nous sommes dans une phase sensible et compliquée, et le statu quo n’est pas rassurant ».
« J'ai rencontré Amos Hochstein, l'envoyé du président américain au Moyen-Orient, et j'attendais sa réponse après son voyage à Tel-Aviv. Cependant, cela ne s’est pas produit et a jeté des doutes sur la sincérité de l’initiative américaine [visant à réduire les tensions entre Israël et le Hezbollah] », a déclaré le haut législateur libanais.
Hochstein a suggéré que le Hezbollah se retirait de huit kilomètres de la frontière afin d'apaiser la situation, a dit Nabih Berri. En riposte, j'ai dit que c'était l'armée israélienne qui devait prendre une telle mesure.
« Le Hezbollah est attaché aux règles du conflit ; mais le régime sioniste les viole et mène une politique de la terre brûlée dans les zones frontalières. »
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Le Hezbollah mène des attaques à la roquette presque quotidiennement sur les positions israéliennes en représailles à l’agression du régime contre le Liban et en solidarité avec les Palestiniens.
La guerre génocidaire à Gaza a jusqu’à présent tué au moins 37 626 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Au moins 480 personnes ont également été tuées à la frontière libanaise, dont 93 civils, selon un bilan établi par l'AFP.
Les deux guerres menées par Israël contre le Liban en 2000 et 2006 se sont heurtées à une forte résistance de la part du Hezbollah conduisant l’armée du régime sioniste à se retirer du sol libanais.
