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Israël a bombardé le sud du Liban avec des munitions interdites au phosphore blanc

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Phosphore blanc tiré par l'armée israélienne pour créer un écran de fumée dans le nord de la Palestine occupée, le 12 novembre 2023. ©Reuters

Ces derniers mois, les forces israéliennes ont ciblé des forêts et des zones peuplées du sud du Liban avec des bombes et des munitions au phosphore blanc interdites au niveau international, selon les médias locaux.

L'Agence nationale de presse officielle du Liban a rapporté que les attaques les plus récentes avaient eu lieu près de la ville de Kfar Kila.

Les forces israéliennes mènent également « une opération de recherche » près de Kfar Kila depuis leur base de Metula, une ville située au nord des territoires occupés par Israël en 1948.

Le rapport indique également que les attaques ont mis en danger la vie des civils et qu’elles ont provoqué des incendies massifs dans la région.

Observatoire des droits de l’homme: Israël utilise le phosphore blanc contre le sud du Liban

Israël continue d'utiliser des munitions au phosphore blanc dans le sud du Liban, causant des dégâts irréparables à la région et provoquant la fuite des villageois.

Une série de rapports indiquent que les attaques au phosphore blanc « mettent les civils en danger » et qu’elles entraînent des « déplacements de civils ».

Une enquête récente menée par Al-Jazeera, basée au Qatar, a révélé qu'Israël avait largué 117 bombes au phosphore sur le sud du Liban et qu’il avait frappé au moins 32 villes et villages entre octobre et mars.

La zone touchée s’étendait sur la quasi-totalité des 100 km de frontière sud du Liban avec les territoires occupés. L’utilisation répétée de phosphore blanc par Israël a suscité la colère des organisations humanitaires internationales.

Le 19 mars, Oxfam a appelé l’administration américaine à « suspendre immédiatement les transferts d’armes vers Israël ».

Israël a utilisé des munitions au phosphore blanc fournies par les États-Unis lors d'une attaque en octobre dans le sud du Liban, selon une enquête réalisée par le Washington Post en décembre.

Des photos et des vidéos vérifiées par des groupes de défense des droits internationaux et examinées par The Post montrent des « traînées de fumée » de phosphore blanc tombant sur Dheira, un village du sud du Liban, le 16 octobre.

Lire aussi : Liban : le régime israélien utilise des munitions au phosphore contre le sud

Les codes de production découverts sur les obus correspondent à la nomenclature utilisée par l'armée américaine pour classer les munitions produites dans le pays, qui montrent qu'elles ont été fabriquées par des dépôts de munitions en Louisiane et en Arkansas en 1989 et 1992, selon le rapport de l'époque.

Le Liban a été invité à déposer une demande auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour permettre une enquête et des poursuites contre le régime israélien.

Les tensions restent vives le long de la frontière sud du Liban, où le mouvement de résistance du Hezbollah est engagé dans d’intenses affrontements avec les forces israéliennes.

 

Israël largue des bombes au phosphore blanc sur une école de l’UNRWA

Le Hezbollah mène des attaques à la roquette presque quotidiennement sur les positions israéliennes en représailles à l’agression du régime contre le Liban et en solidarité avec les Palestiniens.

La guerre génocidaire à Gaza a jusqu’à présent tué au moins 37 600 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

Au moins 455 personnes ont également été tuées à la frontière libanaise, dont plus de 80 civils, selon un bilan établi par l'AFP.

Les deux guerres menées par Israël contre le Liban en 2000 et 2006 se sont heurtées à une forte résistance de la part du Hezbollah, entraînant le retrait du régime dans les deux conflits.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV