Des sources d'information ont rapporté ce dimanche matin que la police israélienne a fait irruption dans une manifestation contre Netanyahu qui a eu lieu samedi soir à Tel-Aviv et interpellé 33 personnes. Les manifestants réclamaient la démission du Premier ministre israélien et la libération des prisonniers.
La police s'en est pris aux manifestants avec des canons à eau pour tenter de les disperser. Elle a procédé à l'arrestation de 33 personnes. Toute les routes alentours ont été ouvertes à la circulation vers minuit. D'autres rassemblements ont également eu lieu à Qods, Césarée et Herzliya.
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Bien que la plupart des manifestants aient assisté au rassemblement pré-approuvé puis dispersés, certains sont restés et ont défilé le long des routes de Begin et Kaplan, « tout en essayant de bloquer une voie de circulation », a indiqué la police dans un communiqué.
Dans la ville de Qods, des milliers de colons sionistes ont exigé un échange immédiat de prisonniers avec le Hamas basé dans la bande de Gaza.
Après la fin des discours sur la place de Paris, des centaines de manifestants ont bloqué le carrefour menant à la résidence du Premier ministre. Ils se sont assis au milieu de la route et ont scandant des slogans en faveur d'un accord d’échange de captifs et contre la guerre en cours à Gaza. Cette action de désobéissance civile a pris les forces de l'ordre au dépourvu.
A Césarée, ville natale de Netanyahu, les manifestants ont appelé à des élections anticipées et à un accord pour libérer les prisonniers.
Dans le sud des territoires occupés, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées dans la ville désertique de Mitzpe Ramon, tandis que des milliers de personnes ont défilé vers le nord, à Haïfa.
240 jours se sont écoulés depuis l'invasion dévastatrice et meurtrière de la bande de Gaza par Israël. Le régime s'enlise de jour en jour dans des crises internes et externes.
L'armée d'occupation n'a laissé dans son sillage que des meurtres, des crimes de guerre, des destructions, des violations des lois internationales, des bombardements contre les organisations humanitaires, y compris l’UNRWA.