Des milliers de personnes sont descendues dans la rue à Tel-Aviv, le samedi 18 mai, appelant à la démission du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
La rue Kaplan à Tel-Aviv a été une nouvelle fois la scène de manifestations massives. Les manifestants ont appelé à la démission de Netanyahu et à un accord d'échange de prisonniers avec le Hamas pour ramener les captifs à Gaza.
Les manifestations anti-Netanyahu interviennent alors que les divisions s’intensifient au sein du cabinet israélien.
Lors d’un discours, samedi, Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, a lancé un ultimatum de trois semaines pour que Netanyahu présente un plan pour la guerre dans la bande de Gaza et l’après-guerre, faute de quoi, il a menacé de quitter le cabinet et de faire le choix pour des élections anticipées.
En réaction, le ministre israélien Itamar Ben-Gvir, figure de l’extrême droite, a déclaré : « Gantz est un dirigent nain mais aussi un grand charlatan qui cherchait dès le début la dissolution du cabinet ».
Samedi dernier également des milliers de familles de prisonniers se sont rassemblés devant l'entrée du ministère de la Sécurité à Tel-Aviv pour protester contre le cabinet de Netanyahu, exigeant sa chute.
Les manifestants ont vivement critiqué Netanyahu et son cabinet, les accusant d’abandonner les captifs. Ils ont souligné que les manifestations se poursuivraient jusqu’à ce que le cabinet israélien soit renversé.
« Nous sommes réunis ici aujourd'hui pour souligner qu'Israël a abandonné les captifs et qu’il les a laissés mourir », a rapporté le quotidien israélien Yedioth Ahronoth citant l’un des proches des captifs.
Des manifestations ont également eu lieu à Haïfa, Rehovot et Nes Ziona. Les protestataires ont appelé à un accord d'échange de prisonniers (avec le Hamas) et à des élections anticipées.