Citant le journal israélien Haaretz, l’agence de presse officielle palestinienne, SAMA a rapporté que le régime israélien, après 8 mois de guerre continue, n'a pas réussi à obtenir un seul succès significatif. « Au contraire, il est confronté à une série d'échecs et de dommages sur tous les domaines : diplomatique, sécuritaire, économique et social », rapporte la même source.
Le journal explique qu’Israël est exposé à un « raz-de-marée » de décisions européennes qui nuiront à son économie et à son statut. Il est également exposé « presque quotidiennement », depuis le début de la guerre en cours, à des décisions étrangères qui ont érodé l’idée selon laquelle il était « attractif pour les investisseurs étrangers ».
Le journal souligne que le boycott s'étend et qu’il aura un impact à long terme sur le coût de la vie et la compétitivité en Israël, notant qu'Israël a déjà été témoin d'une hausse des prix ces derniers mois, sur fond de guerres menées sur plusieurs fronts.
Les attaques barbares qualifiées de contraires aux normes humaines et aux lois internationales perpétrées par le régime sioniste à Gaza ont provoqué de larges protestations de la part de l'opinion publique, des institutions civiles et des organisations internationales, et les Nations unies ont également réagi fortement, de sorte que certaines organisations et institutions internationales, entre autres, les Nations unies et son Secrétaire général ont exigé de punir Israël.
Sur ce sens, certains médias ont rapporté que le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres allait inclure Israël dans la liste noire des pays et organisations qui nuisent aux enfants.
Une attaque aérienne israélienne contre une école gérée par l'ONU et abritant des Palestiniens déplacés dans le camp de Nuseirat, au centre de Gaza, a tué ce jeudi au moins 40 personnes, principalement des femmes et des enfants.
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L'agence de presse palestinienne Wafa a déclaré que des milliers de Palestiniens déplacés s'étaient réfugiés à l'école al-Sardi, liée à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), lorsqu'elle a été attaquée.
Le patron de l'ONU a condamné jeudi une frappe israélienne contre cette école. « C'est juste un autre exemple horrible du prix que paient les civils, que paient les hommes, les femmes et les enfants palestiniens qui tentent juste de survivre », a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, Stéphane Dujarric.
« Bien entendu, il condamne cette attaque. Il faudra rendre des comptes pour tout ce qui s’est passé à Gaza. »; a-t-il répondu lorsqu'on lui a demandé si Guterres condamne cette attaque.
« L'école, gérée par l’UNRWA, hébergeait 6 000 personnes déplacées », a déploré quant à lui, le chef de l'UNRWA, Philippe Lazzarini.
Ismail al-Thawabta, porte-parole du bureau des médias du gouvernement de Gaza, a déclaré qu'« un grand nombre de morts et de blessés » arrivaient à l'hôpital al-Aqsa, dans le centre de Gaza, qui avait atteint trois fois sa capacité clinique.
« Cet horrible massacre commis par l'occupation israélienne est une preuve claire du génocide et du nettoyage ethnique mené dans la Bande de Gaza, sur les femmes, les enfants et les personnes déplacées », a-t-il dit aux journalistes.