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Le programme nucléaire iranien s’inscrit dans le cadre de la loi d’action stratégique du Parlement (OIEA)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mohammad Eslami, président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique. (Archives)

Le directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré que les activités nucléaires civiles de Téhéran s’inscrivaient dans le cadre de la loi d’action stratégique adoptée par le Parlement iranien pour contrer les sanctions et promouvoir le programme nucléaire du pays.

« Dans le cadre du Plan d’action stratégique pour contrer les sanctions, nous sommes obligés de ne pas honorer nos engagements au cas où l’autre partie ne le ferait pas », a déclaré Mohammad Eslami, directeur de l’OIEA.

« S’ils remplissent leurs obligations, la République islamique d’Iran respectera les obligations du PGAC (Plan d’action global commun) qui nécessitent certaines restrictions », a-t-il ajouté.

Mohammad Eslami s’exprimait mardi à son arrivée à l’aéroport international de Shahrekord, dans le sud-ouest de l’Iran.

La loi sur le Plan d’action stratégique pour contrer les sanctions a été adoptée par les législateurs iraniens en décembre 2020 pour contrer les sanctions imposées à l’Iran par les États-Unis et leurs alliés occidentaux et pour promouvoir le programme nucléaire pacifique du pays.

En vertu de la loi du Parlement, l’administration iranienne est tenue de restreindre les inspections de l’AIEA et d’accélérer le développement du programme nucléaire du pays au-delà des limites fixées par le PGAC.

Lire aussi : La RII continue de coopérer avec l’AIEA sur les questions non résolues

Commentant la réunion ordinaire de juin du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) au siège de l’agence nucléaire à Vienne, Eslami a déclaré que l’AIEA soumettait ses rapports trimestriels et semestriels sur le respect ou le non-respect par l’Iran du PGAC respectivement au Conseil des gouverneurs et au Conseil de sécurité de l’ONU.

Il a en outre noté que les rapports préparés par le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, comprennent deux sections concernant le PGAC ainsi que le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et l’Accord de garanties.

Contre-mesure

Interrogé sur la décision de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne de soumettre lundi soir une résolution au conseil d’administration de l’agence nucléaire de l’ONU, qui accuse l’Iran de manque de coopération, Eslami a déclaré que l’Iran avait réduit ses engagements en réponse au manquement des autres parties à respecter leurs obligations.

« S’ils adoptent une résolution ou exercent une pression politique sur nous, nous réagirons, et nous le leur avons annoncé », a souligné Eslami.

Il a en particulier critiqué les États-Unis pour leur retrait de l’accord nucléaire de 2015 et pour avoir empêché d’autres pays de coopérer avec l’Iran.

Il a souligné que l’AEOI se conforme aux articles 26 et 36 du PGAC et n’accepte aucune action qui nuirait à l’interaction entre l’Iran et l’AIEA.

Les articles 26 et 36 du PGAC autorisent les signataires de l’accord à réduire leurs engagements si les autres parties font de même.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV