Le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, Cheikh Naim Qassem a déclaré mardi que le Hezbollah ne cherchait pas à étendre le conflit avec Israël, mais qu’il restait prêt à faire face à toute guerre imposée.
La Résistance islamique libanaise est « prête pour la bataille et ne permettra pas à Israël de remporter la moindre victoire », a déclaré le cheikh Qassem.
Il a averti que toute extension de la guerre par Israël entraînerait « la dévastation et la destruction » dans les territoires occupés.
« Si Israël veut mener une guerre totale, nous sommes prêts », a-t-il martelé.
Ces remarques interviennent après que le Hezbollah a lancé, mardi 4 juin, pour la deuxième journée consécutive, un essaim de drones contre une base militaire israélienne.
La Résistance libanaise a mené plusieurs opérations contre Israël en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza.
Les attaques du Hezbollah contre les sites militaires et d’espionnage israéliens ont contraint le régime à évacuer des dizaines de milliers de colons des zones proches de la frontière libanaise, sans aucune perspective de retour.
Les attaques ont également infligé un nombre important de pertes au régime, les estimations portant à environ 500 le nombre de soldats israéliens tués ou blessés dans les frappes.
À noter que depuis des mois, Israël multiplie les attaques contre le Sud-Liban, tuant des centaines de civils, y compris des combattants du Hezbollah.
Après l’opération historique menée par le Mouvement de résistance palestinien Hamas contre l’entité usurpatrice, Israël a déclenché une guerre génocidaire à Gaza le 7 octobre.
Le 7 mai, le régime d’occupation a lancé une offensive terrestre à Rafah, qui abrite environ un million de Palestiniens déplacés qui ont fui le reste de la bande de Gaza face à l’assaut israélien.
Jusqu'à présent, Israël a tué au moins 36 550 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 82 627 autres dans la bande de Gaza.