Plus de 15 000 enfants palestiniens ont été tués depuis octobre, lorsque le régime israélien a lancé son génocide contre la bande de Gaza, affirme le ministère palestinien de l’Éducation.
La majorité des enfants étaient des écoliers et des enfants de maternelle, selon le ministère, qui a également fait part ce mardi 4 juin de la mort en martyr de 64 élèves en Cisjordanie, y compris à Qods-Est, au cours de cette période.
Le ministère palestinien de l’Éducation a annoncé ces morts dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale des enfants innocents victimes d’agression. Il a précisé que la situation des enfants de Gaza en tant qu’individus les plus vulnérables est une priorité.
Il a souligné que depuis le début de l’agression contre la bande de Gaza, 620 000 élèves ont été privés d’écoles et 88 000 étudiants privés de la poursuite de leurs étudies universitaires. De plus, la plupart d’entre eux souffrent de traumatismes psychologiques et de conditions de santé difficiles.
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« Israël a détruit des écoles et des crèches et pris pour cible des civils, en particulier des enfants, qui ont été déplacés de force, détenus ou privés de nourriture et d’accès aux soins médicaux », a indiqué le ministère.
L’organisation Euro-Mediterranean Human Rights Monitor (EuroMed), qui œuvre pour la protection des droits de l’homme, a déclaré lundi que, lors des attaques d’Israël, des milliers d’enfants palestiniens à Gaza ont tragiquement perdu la vie, dont plusieurs dans leur sommeil.
« À Gaza, des milliers d’enfants palestiniens ont été tués, beaucoup pendant leur sommeil, lors des attaques militaires israéliennes », a déclaré l’organisation dans un message publié sur le réseau social X.
Par ailleurs, le bureau des médias de la bande de Gaza a émis un avertissement lundi, déclarant que plus de 3 500 enfants palestiniens risquent de mourir de faim.
« Plus de 3 500 enfants de moins de cinq ans risquent de mourir à Gaza en raison de la politique de famine israélienne », a déclaré le bureau des médias de Gaza dans un communiqué.
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Il a notamment fait état d’une « grave pénurie de lait et de nourriture, d’un manque de suppléments nutritionnels et d’un refus de vaccination ».
Depuis, au moins 36 479 Palestiniens ont été tués à Gaza, la grande majorité étant des femmes et des enfants, et plus de 82 770 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
