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L'envoyé russe prévient que toute résolution de l'AIEA contre l'Iran pourrait détériorer la situation

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une réunion du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. (Photo d'archives de l'AIEA)

Mikhaïl Oulianov, représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales basées à Vienne, a mis en garde contre les répercussions d’une résolution contre l’Iran avant la réunion ordinaire du Conseil des gouverneurs de l’AIEA.

« La session de juin du Conseil des gouverneurs de l’AIEA débutera demain et elle ne promet pas d’être tranquille », a écrit Oulianov dans un message publié ce dimanche sur son compte X.

Il a exprimé l’espoir qu’aucune résolution contre l’Iran ne sera approuvée au cours de la session.

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« Une telle résolution, par définition, ne peut pas apporter de résultats positifs, mais peut sérieusement détériorer la situation », a souligné l’envoyé russe.

Les discussions du Conseil devraient inclure, entre autres, la vérification et la surveillance en République islamique d’Iran à la lumière de la résolution 2231 de 2015 du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’accord de garanties du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Trois diplomates ont déclaré mercredi que les parties européennes à l’accord nucléaire de 2015 –Grande-Bretagne, France et Allemagne– avaient fait circuler un projet de résolution contre l’Iran avant la réunion du Conseil des gouverneurs de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU et semblaient déterminées à le faire adopter.

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Cependant, des rapports suggèrent que les États-Unis et leurs partenaires européens étaient divisés sur la question, Washington craignant que toute résolution ne risque d’entraîner une nouvelle escalade dans la région.

Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, a déclaré le mois dernier que la République islamique d’Iran continuerait à coopérer avec l’AIEA pour résoudre les questions controversées entourant son programme nucléaire. Il a ajouté que l’Iran avait résolu près de la moitié des problèmes soulevés par l’AIEA concernant ses sites nucléaires.

En novembre 2022, les États-Unis et leurs alliés européens ont ratifié un projet de résolution critiquant l’Iran pour ce qu’ils appellent un manque de coopération avec l’agence. La Russie et la Chine ont voté contre le projet de résolution.

L’Iran a rejeté la résolution, la qualifiant de « politiquement motivée », dans la mesure où le pays possède davantage d’installations sous la supervision de l’AIEA et a également autorisé davantage d’inspections de ses activités nucléaires par l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU que les autres pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV