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Israël utilise les négociations afin de poursuivre son agression contre Gaza (Haniyeh)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ismaïl Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas. (Archives)

Le chef du Bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré que le régime israélien fait délibérément traîner en longueur les négociations de cessez-le-feu pour pouvoir poursuivre son génocide dans la bande de Gaza.

« L'occupation utilise les négociations afin de poursuivre son agression contre notre peuple », a déclaré vendredi Ismaïl Haniyeh, lors d'un événement à Beyrouth, la capitale libanaise.

Il a toutefois ajouté que « les factions de la Résistance n’acceptent pas de participer à ces manœuvres ».

Le régime a lancé la guerre contre Gaza en octobre dernier en réponse à la Tempête d’Al-Aqsa, une opération de représailles organisée par les mouvements de résistance du territoire palestinien.

L'attaque militaire israélienne a tué au moins 36 224 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

L'Égypte et le Qatar ont joué un rôle de médiateur dans des négociations visant à conclure un accord de cessez-le-feu après celui de novembre, au cours duquel le Hamas a libéré 105 des prisonniers capturés lors de la Tempête d'Al-Aqsa.

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Début mai, le Hamas a accepté une autre proposition de trêve permettant la cessation de l'agression israélienne et la libération du reste des prisonniers. Le régime israélien a cependant rejeté cette proposition.

Haniyeh a ajouté que « l’entité [occupante] n’a pas réussi à atteindre ses objectifs, grâce à la fermeté et à la résistance légendaires du peuple palestinien ».

Le chef du Hamas a fait référence à l’échec de Tel-Aviv dans sa tentative d’éliminer la résistance de Gaza.

Haniyeh a noté que « la Tempête d’Al-Aqsa avait élevé la cause palestinienne à un niveau sans précédent et qu’elle avait ouvert la porte à la reconnaissance de l’État palestinien ».

Il faisait référence à la récente reconnaissance de la Palestine comme un État indépendant par les trois pays européens composés de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège, un grand coup porté au régime de Tel-Aviv.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV