"La République islamique d’Iran poursuit ses activités nucléaires pacifiques sous la supervision de la plus haute instance de sécurité du pays", a déclaré, mercredi 29 mai, le ministre des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri-Kani, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement à Téhéran.
Affirmant que des pourparlers sur la levée des sanctions anti-iraniennes sont en cours, Ali Bagher-Kani a indiqué que le feu président Ebrahim Raïssi avait souligné le maintien d’une diplomatie active dans ce domaine.
« Le président martyr Raïssi mettait toujours l’accent sur l’importance d’une politique étrangère active et dynamique, notamment en matière de bon voisinage et d’interaction avec les pays voisins », a déclaré le ministre des Affaires étrangères par intérim de l’Iran.
Soulignant que les activités nucléaires iraniennes se poursuivent sous la supervision du Conseil suprême de sécurité nationale, Bagheri-Kani a évoqué les négociations pour lever les sanctions anti-iraniennes. « L’échange de messages n’a jamais cessé et il est toujours en cours ».
Interrogé sur une visite éventuelle du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à Téhéran, le ministre des Affaires étrangères par intérim a déclaré qu’il y avait eu une invitation mutuelle et que la question avait déjà été évoquée. Cependant, la date exacte de ce voyage n’a pas encore été précisée, a-t-il ajouté.
Ali Bagheri-Kani a fait part de l’adhésion de l’Iran aux alliances économiques mondiales, telles que le groupe des économies émergentes BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
L’intention des pays de promouvoir les liens avec Téhéran prouve le statut important de la politique étrangère de l’Iran sur la scène internationale, selon le ministre des Affaires étrangères par intérim de l’Iran.
Par ailleurs, Ali Bagheri-Kani a posté, mardi 28 mai, un message en persan sur X, annonçant qu’il avait eu une conversation téléphonique avec le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Abdullah Ali Al-Yahya. Bagheri-Kani l’a remercié d’avoir présenté ses condoléances et d’avoir participé aux funérailles du défunt président iranien.
Le président Ebrahim Raïssi et ses compagnons ont perdu la vie lors d’un tragique accident d’hélicoptère dans la province de l’Azerbaïdjan de l’Est, dans le nord-ouest de l’Iran, dimanche 19 mai.
Au cours des dernières années, l’Iran a fait de grands progrès dans son programme nucléaire pacifique, en dépit des sanctions illégales et des autres obstacles créés par les gouvernements occidentaux.
En tant que signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), l’Iran coopère étroitement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le pays a montré au monde la nature pacifique de son programme nucléaire en signant l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), avec six puissances mondiales. Mais le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 ainsi que la réimposition de sanctions à Téhéran a laissé l’avenir de l’accord dans les limbes.