Après les frappes contre un camp de déplacés à Rafah dimanche, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit tenir une réunion d'urgence, ce mardi 28 mai dans l'après-midi, au sujet de l'attaque menée par l’armée du régime israélien sur un camp de Palestiniens déplacées à Rafah, qui s’est soldée par la mort de dizaines de personnes, rapportent des sources diplomatiques.
« La réunion à huis clos a été demandée par l'Algérie, qui est actuellement membre non permanent du Conseil », a rapporté l'AFP, citant des diplomates.
Une source diplomatique du Conseil de sécurité, s’adressant à l’agence de presse russe ITAR-TASS, a confirmé l’imminence de la réunion onusienne.
Des avions de guerre israéliens ont tiré dimanche huit missiles sur des tentes de fortune abritant des personnes déplacées dans le nord-ouest de Rafah, tuant au moins 50 Palestiniens.
« Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza. Cette horreur doit cesser », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sur les réseaux sociaux.
ActionAid UK, la section britannique d'une organisation humanitaire internationale, a noté que les abris frappés lors de l'assaut « étaient censés être des refuges pour des civils innocents, mais ils sont pourtant devenus la cible de violences brutales ».
« Des enfants, des femmes et des hommes sont brûlés vifs sous leurs tentes et leurs abris », note le communiqué.
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En réaction, le Mouvement de résistance islamique palestinien Hamas a qualifié le massacre d’« affront flagrant » à un récent ordre de la Cour internationale de Justice, qui a demandé au régime israélien de mettre « immédiatement » fin à son offensive contre Rafah.
Le régime mène depuis octobre 2023 une guerre génocidaire contre la bande de Gaza en réponse à une opération de représailles des mouvements de résistance contre les territoires occupés.
Cette guerre a fait jusqu’à présent 36 050 morts pour la plupart des femmes et des enfants, et 81 026 blessés.
