L'UNICEF a appelé le régime israélien à cesser le massacre insensé des enfants innocents qui ont fui vers la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, cherchant refuge contre les attaques israéliennes.
À la suite de récents raids israéliens sur Rafah, le directeur du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a exigé le lundi 27 mai que les israéliens mettent « un terme aux meurtres insensés d’enfants ».
Catherine Russell a fait référence à des images choquantes d'enfants blessés sauvés de tentes incendiées qui la « hantaient ».
Les enfants avaient été visés par les bombardements des avions livrés par les États-Unis à l’armée du régime sioniste. « Les images d'enfants et de familles brûlés sortant des tentes bombardées à Rafah nous choquent tous. Le meurtre signalé d’enfants abrités dans des tentes de fortune est inadmissible », a-t-elle écrit sur X.
Soulignant la gravité de la situation désastreuse dans la bande de Gaza assiégée, elle a souligné que « depuis plus de sept mois, nous avons été témoins de cette tragédie où des milliers d'enfants sont tués et blessés ».
Mme Russell a informé le Conseil de sécurité de l'ONU des conditions « catastrophiques », de la plus grande nécessité humanitaire pour « un cessez-le-feu immédiat... et la fin du meurtre insensé d'enfants ».
Lors du bombardement israélien de Rafah dimanche, plusieurs dizaines de Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres blessés alors que des avions israéliens visaient le camp de réfugiés.
Les forces du régime israélien ont ciblé la zone proche de la base logistique de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Tal al-Sultan, a indiqué le bureau des médias du gouvernement basé à Gaza.
Pendant ce temps, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a critiqué le régime israélien pour l’impunité de ses forces dans la guerre génocidaire contre Gaza, affirmant que les crimes de guerre perpétrés par Tel-Aviv constituaient un mépris des décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) des Nations Unies.
« En menant d'horribles frappes aériennes pendant la nuit, tuant principalement des femmes et des enfants palestiniens piégés dans un camp de réfugiés à Rafah, Israël continue de violer le droit international en toute impunité. L'ordonnance de la CIJ doit être appliquée de toute urgence si l'on veut que l'ordre mondial prévale. Il faut un cessez-le-feu maintenant », a déclaré Mahamat dans un communiqué de presse.
Saisie par l'Afrique du Sud, qui accuse également Israël de violer la convention sur le génocide, la CIJ a statué le 24 mai qu'Israël devait mettre fin à son offensive militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
De nombreuses organisations internationales d'aide humanitaire, notamment ActionAid, CARE International, Churches for Middle East Peace, Danish Refugee Council, Democratic Socialists of America, Médecins du Monde France, Espagne et Suisse, Medical Aid for Palestiniens, Middle East Children's Alliance, Norwegian Church Aid, Oxfam, War Child Alliance, ont appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à prendre des mesures décisives pour garantir la mise en œuvre des ordres de la CIJ.
Elles ont conjointement fournie une lettre à l'adresse des Nations Unies, notant : « Ne pas le faire compromettrait davantage les conditions permettant de maintenir la vie humaine à Gaza et saperait la confiance mondiale dans la primauté du droit international. »
Le régime israélien, qui commet ses crimes dans l'impunité totale, a rejeté l’ordonnance de la CIJ, estimant que la décision du tribunal de l’ONU était « erronée ».
Depuis que les forces du régime israélien ont lancé une guerre génocidaire contre le peuple innocent de la bande de Gaza assiégée, à la suite de l'opération de représailles des groupes de résistance palestiniens le 7 octobre 2023, plus de 36 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées, selon le ministère de la Santé de Gaza.