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Les analyses de la rédaction :
1. Burkina : la sécurité renforcée
L’École nationale de police (ENP) du Burkina Faso a organisé la cérémonie de sortie de sa 53e promotion vendredi 24 mai 2024 à Ouagadougou, en présence du Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélèm de Tambela. Sur un effectif de 782 inscrits au départ, ils sont 777 élèves sous-officiers à être déclarés aptes à porter leurs galons. Il s’agit de 745 sous-officiers de la police nationale et 32 élèves de la police municipale dont 7 contrôleurs de police municipale et 25 assistants de police municipale issus des concours professionnels. Tous ces élèves policiers, selon le directeur général de l’École nationale de police (ENP), le commissaire divisionnaire de police Oumarou Sogné, ont été mis à leur disposition par les communes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Koudougou, Tenkodogo et Pô.
C’est le chef du gouvernement qui a donné le nom de baptême. Ainsi, la 53e promotion s’appelle « Participation citoyenne ». « Une étape de votre vie » Au nom de ses camarades, le délégué de la promotion, Laurent Sabdano, est revenu sur la qualité de la formation reçue. « La 53e promotion, entrée le 24 janvier 2023 à l’École nationale de police a reçu pendant sa formation le savoir, le savoir-faire et le savoir-être plus que nécessaires pour l’accomplissement des missions de police », a-t-il confié.
Le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire divisionnaire de police Mahamoudou Sana, a été désigné parrain de cette promotion. « Ce vendredi 24 mai 2024 est une journée particulière qui restera à jamais gravée dans vos mémoires tout au long de votre carrière (…) Si ce moment de joie est intense, il faut retenir qu’il s’agit d’une étape de votre vie. La nouvelle étape de votre vie commence maintenant », a-t-il déclaré à ses filleuls.
C’est pourquoi, il a invité cette promotion à être innovante, créatrice et à bannir la routine. « Ne vous victimisez jamais, vous perdrez confiance en vous. Soyez courageux, audacieux avec un esprit d’imagination fertile et d’intelligence de situation et vous réussirez », a-t-il conseillé.
2. Pétrole au Sénégal : mise en production imminente du gisement de Sangomar
Au Sénégal, l’extraction des premiers barils de pétrole va bientôt débuter sur le gisement offshore à Sangomar. Il s’agit sans doute d’une bonne nouvelle pour le nouveau gouvernement qui compte beaucoup sur les retombées de l’exploitation des gisements miniers pour faire face à certains défis économiques.
Au Sénégal, l’extraction des premiers barils de pétrole va bientôt débuter sur le gisement offshore à Sangomar. Il s’agit sans doute d’une bonne nouvelle pour le nouveau régime qui compte beaucoup sur les retombées de l’exploitation des gisements miniers pour faire face à certains défis économiques. Le pétrolier australien Woodside Energy s’active pour lancer les premières extractions dans quelques jours.
L’exploitation était préalablement annoncée en 2023, mais le projet a connu des difficultés sur le plan logistique avec le navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Ce retard accusé a eu des impacts économiques sur le projet. Selon JA, ce retard a occasionné un surcoût sur le projet. De 4,6 milliards de dollars initialement prévus, le coût est passé à près de 5,2 milliards de dollars. La mise en production marquera de façon positive l’économie du Sénégal.
À en croire le directeur de Petrosen, les différents travaux préliminaires ont été effectués et même déjà presqu’à la fin depuis le mois d’avril. Ainsi, « les premiers barils de pétrole sont attendus dans les prochains jours », a précisé le DG lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique », organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC) à Paris. Selon les premières prévisions, 100 000 barils de pétrole sont attendus par jour (bpj).
3. Tchad : Mamahat Déby prête serment et nomme Allamaye Halina Premier ministre
Mahamat Idriss Déby Itno, qui avait été propulsé à la tête du Tchad par une junte militaire à la mort de son père Idriss Déby Itno en 2021, a prêté serment jeudi en tant que président. Après avoir vanté le "retour à l'ordre constitutionnel", il a promis d'être "le président des Tchadiens de tous horizons et de toutes sensibilités". Il a aussi nommé au poste de Premier ministre Allamaye Halina, un ancien ambassadeur du Tchad en Chine.
Mamahat Déby prête serment et nomme Allamaye Halina Premier ministre Mahamat Idriss Déby Itno, qui avait été propulsé à la tête du Tchad par une junte militaire à la mort de son père Idriss Déby Itno en 2021. Après avoir vanté le "retour à l'ordre constitutionnel", il a promis d'être "le président des Tchadiens de tous horizons et de toutes sensibilités". Il a aussi nommé au poste de Premier ministre Allamaye Halina, un ancien ambassadeur du Tchad en Chine.
Le général Mahamat Idriss Déby Itno, chef de la junte militaire depuis trois ans au Tchad avant d'être élu président dans un scrutin boycotté par l'opposition, a prêté serment jeudi 23 mai pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois. Son élection à la présidentielle du 6 mai, avec officiellement 61 % des suffrages, met fin à une période de transition au début de laquelle il avait été proclamé, le 20 avril 2021, à la tête de l'État par une junte militaire à la mort de son père Idriss Déby Itno.
Le maréchal venait d'être tué par des rebelles en se rendant au front, après avoir dirigé le Tchad d'une main de fer pendant plus de 30 ans. « Nous, Mahamat Idriss Déby Itno (...), jurons devant le peuple tchadien et sur l'honneur (...) de remplir les hautes fonctions que la Nation nous a confiées », a déclaré le chef de l'État, vêtu de son traditionnel boubou blanc, devant les membres du Conseil constitutionnel et des centaines d'invités au Palais des Arts et de la Culture de N'Djamena.
Après avoir vanté dans un discours le « retour à l'ordre constitutionnel », il a promis d'être « le Président des Tchadiens de tous horizons et de toutes sensibilités ».