L’Iran a dénoncé l’ONU pour avoir lancé de fausses accusations contre lui, tout en fermant les yeux sur la violente répression des étudiants par la police dans les campus universitaires américains.
Le plus haut responsable iranien des droits de l'homme a critiqué le bureau des droits de l'homme des Nations Unies pour avoir lancé de fausses accusations contre l'Iran, tout en fermant les yeux sur la violente répression américaine contre les étudiants et les universitaires anti-guerre sur les campus.
Le secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l'homme, Kazem Gharibabadi, a déclaré le lundi 29 avril : « Le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) ignore ce qui se passe sur les campus universitaires des États-Unis, mais a publié des déclarations sur des prétendues violations des droits en Iran au cours de la même période ».
« Le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme n'a pas prêté attention à ce qui se passe aux États-Unis, mais a en même temps publié trois déclarations accusant l'Iran de violations des droits de l'homme, ce qui est une preuve de contradictions et d’une politique de deux poids, deux mesures au sein de l'organisme onusien », a déclaré Gharibabadi.
De la Californie à New York, de l'Illinois au Texas, la police américaine a effectué des descentes sur les campus universitaires, emportant et emmenant les étudiants ou les battant encore de manière choquante.
Ils ont même arrêté des professeurs, comme Caroline Fohlin, professeur à l'Université Emory, en Géorgie, lors de manifestations contre la guerre génocidaire d'Israël à Gaza, qui a tué près de 34 500 Palestiniens et laissé plus d'un million de déplacés et de personnes en souffrance (de faim et d’autre chose).
Jusqu'à présent, plus de 900 personnes ont été arrêtées sur des campus américains, a rapporté lundi le Washington Post, soulignant que les manifestations étaient « pacifiques et non violentes jusqu'à l'arrivée des forces de l'ordre ».
Depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre, les étudiants américains ont protesté contre les actions génocidaires d'Israël dans la bande de Gaza. Cependant, une nouvelle vague de manifestations, lors desquelles les étudiants pro-palestiniens ont installé des campements sur leurs campus – s'est emparée des États-Unis d’Amérique.
Les étudiants demandent principalement à leurs universités de rompre les liens financiers avec des entreprises liées à Israël ou avec des entreprises qui profitent de la guerre en cours dans la bande de Gaza.
Les manifestations se sont étendues au début d’avril aux universités les plus influentes des États-Unis, depuis l'Université Columbia à New York où le président de l'université, Nemat Minouche Shafik, a appelé la police à évacuer les campements des manifestants.