Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré avoir discuté de la guerre à Gaza et des moyens de mettre fin à la crise qui se déroule dans la région, lors de ses entretiens avec le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à New York, aux États-Unis.
« Lors de ma rencontre avec Antonio Guterres, nous avons échangé sur ses idées et celles qui peuvent être coordonnées avec les principaux acteurs du conflit à Gaza », a indiqué à la presse le chef de la diplomatie iranienne à l’issue de son court séjour à New York où il a assisté la veille au débat public trimestriel du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Asie de l’Ouest, y compris la Palestine.
M. Amir-Abdollahian a déclaré que Gaza était un sujet central de ses discussions avec le président du Conseil de sécurité ainsi qu'avec de hauts responsables d'autres pays et plusieurs organismes internationaux.
Il a réitéré la position de l'Iran selon laquelle l'expansion de la guerre n'est dans l'intérêt d'aucune partie dans la région. Pour résoudre la crise, une solution politique doit être trouvée.
« Le Secrétaire général de l'ONU devrait mettre à l'ordre du jour un paquet politique qui tienne en compte l'échange des captifs, le retrait des forces d'occupation de Gaza et l’envoi de l'aide humanitaire. »
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Le ministre des Affaires étrangères a également déclaré qu'il avait évoqué la récente attaque punitive de l'Iran contre les cibles du régime israélien, tant lors du débat au Conseil de sécurité que lors des réunions qu'il a tenues en marge de cette assise.
Il a expliqué la position de l'Iran concernant cette attaque – qui était une réponse à une frappe israélienne contre la section consulaire iranienne en Syrie au début du mois d'avril – et a mis en garde contre tout nouvel acte d'aventurisme de la part du régime sioniste.
Dans une autre partie de ses propos, le ministre iranien des Affaires étrangères s’est exprimé en ces termes : « En outre, lors de la réunion avec les ministres des Affaires étrangères des pays de la région et d'autres responsables d'organisations internationales, y compris le chef de l'Organisation mondiale de la Croix-Rouge, nous avons échangé des points de vue sur les aspects humanitaires de l’affaire de Gaza. »
« Compte tenue de la nature des réunions de New York, on a mis l'accent sur la diplomatie pour lever les sanctions », a-t-il conclu.
