Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que les récentes frappes de représailles du pays contre le régime israélien auraient pu être bien plus rudes.
Hossein Amir-Abdollahian a fait ces remarques lundi 15 avril lors d'un entretien téléphonique avec le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Le plus haut diplomate faisait référence aux représailles de la République islamique de samedi en réponse à l’attaque meurtrière du régime israélien du 1er avril contre les locaux diplomatiques du pays à Damas, la capitale syrienne.
« Même si la République islamique était capable de mener cette opération dans un rayon plus large, elle n’a ciblé que certaines parties des positions du régime sioniste, à partir desquelles avait eu lieu l’attaque [israélienne] contre l’ambassade de notre pays à Damas », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
Les représailles, a-t-il ajouté, s’inscrivent dans le cadre du droit du pays à la légitime défense, un droit issu des normes internationales.
En raison du refus du Conseil de sécurité de l’ONU de condamner l’attaque contre le consulat de la RII, Téhéran n’a eu d’autre choix que de recourir à l’opération défensive et de punir le régime sioniste, a déclaré Amir-Abdollahian.
Ailleurs dans ses remarques, le ministre des Affaires étrangères a souligné la guerre génocidaire du régime israélien contre la bande de Gaza, qui a débuté le 7 octobre 2023 à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa menée par les groupes de résistance de la bande côtière.
« Les États-Unis et leurs alliés refusent d’arrêter le régime », a-t-il souligné, dénonçant l’incapacité de la communauté internationale à mettre fin au génocide.
Le responsable iranien a salué les efforts des Nations Unies pour mettre fin à la guerre et pour transférer l’aide humanitaire vers le territoire palestinien.
Pour sa part, le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a souligné les représailles de l’Iran contre le régime israélien, conseillant aux parties au conflit dans la région de faire preuve de retenue.
Il s’est réjoui du refus actuel de l’Iran de prendre des mesures supplémentaires contre le régime occupant, conseillant à Tel-Aviv de s’abstenir de commettre une nouvelle agression contre la République islamique.