À la suite de l’invitation de l’Égypte, une délégation du mouvement de résistance palestinien Hamas se rendra dimanche 7 avril au Caire, capitale de l’Égypte, dans le but de reprendre les négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a déclaré à la chaîne d’information qatarie Al Jazeera un responsable de haut rang du Hamas, faisant part des conditions d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement, pour la reprise des pourparlers.
La source bien informée a indiqué que des contacts intensifs ont eu lieu entre Ismaïl Haniyeh, et les médiateurs pour reprendre les négociations sur une trêve au Caire. Lors de ces appels, Haniyeh a déclaré aux médiateurs que tout cycle de négociations devrait commencer sur la base d’un cessez-le-feu permanent, du retrait complet du régime d’occupation israélien et du retour inconditionnel des personnes déplacées.
Dans ce droit fil, une autre source a également confirmé les informations concernant la reprise des pourparlers sur une trêve à Gaza, en dépit de l’échec des négociations à plusieurs reprises.
Faisant ces remarques lors d’une interview accordée à la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, ladite source a fait part des pressions exercées par les États-Unis sur les médiateurs égyptiens et qataris pour que ces derniers ne parviennent pas à un accord.
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le jeudi 4 avril à Beyrouth, Oussama Hamdan, membre du bureau politique du Hamas, a reproché au régime israélien le manque de progrès dans les négociations sur un cessez-le-feu dans la bande assiégée, malgré la flexibilité et les positions positives du Hamas.
Depuis le 14 mars, le Hamas a fait connaître ses conditions concernant ces négociations aux médiateurs et s’en tiendra à ses principes, a déclaré Hamdan, ajoutant : « Netanyahu est un obstacle à un accord et la libération des prisonniers israéliens ne lui importe guère ».
Après le récent cycle de négociations au Caire, les responsables israéliens tergiversent dans la conclusion d’un accord, ce qui entraîne la poursuite des négociations dans un « cercle vicieux ».