Le Premier Représentant adjoint de la Russie auprès de l’ONU a fait part de la tenue de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité pour traiter de l’attaque contre le consulat iranien à Damas.
Le Premier Représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l'ONU, Dmitry Polyanskiy, a annoncé le lundi premier avril que la réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant l'attaque israélienne contre le consulat iranien en Syrie se tiendrait mardi, heure locale (New York).
Le haut diplomate russe à l’ONU a déclaré lundi soir qu'après le raid israélien contre le consulat iranien à Damas, la capitale de la Syrie, l'Iran avait remis une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU, dans laquelle il l’avait appelé à condamner la frappe d’hier.
After Israel's airstrike on the Iranian consulate in Damascus today, Iranians have turned to the UN Security Council to condemn this action.
— Dmitry Polyanskiy 🇺🇳 (@Dpol_un) April 2, 2024
Following their letter we have requested an open briefing of the UN Security Council. The Maltese presidency has scheduled it for 3:00 PM…
« À la suite de la lettre de l’Iran, nous avons demandé la tenue d’une réunion publique du Conseil de sécurité de l'ONU, la réunion étant prévue le mardi 2 avril à New York », a-t-il souligné.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, la Représentante permanente adjointe de l'Iran auprès des Nations Unies, Zahra Ershadi, a dénoncé l'agression comme une « attaque terroriste odieuse et abjecte ».
« Ces crimes horribles et ces lâches attaques terroristes constituent une violation flagrante de la Charte des Nations Unies, du droit international et du principe fondamental de l'inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires », a-t-elle écrit.
De telles atrocités, ajoute la lettre, « constituent également une menace importante pour la paix et la sécurité régionales ».
Selon la lettre, l’Iran a exhorté le Conseil à condamner l’agression « dans les termes les plus fermes possibles », appelant l’organisme à prendre « toutes les mesures nécessaires, y compris par le biais d’une réunion d’urgence, pour remédier à cette violation flagrante ».