De nombreux groupes de résistance régionaux et pays ont fermement condamné l’attaque meurtrière du régime israélien contre le consulat de la RII à Damas, la qualifiant de recette pour une nouvelle escalade.
L'attaque de lundi a entraîné le martyre du général de brigade Mohammad Reza Zahedi, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), de son adjoint ainsi que de cinq de leurs officiers.
L'ambassadeur d’Iran à Damas, Hossein Akbari, a confirmé que l'attaque avait entraîné le martyre de sept personnes, mais a précisé que le nombre exact de martyrs n'avait pas encore été précisé.
En réaction à cette atrocité, le Mouvement de résistance palestinien, Hamas, basé dans la bande de Gaza, a condamné l’attaque « dans les termes les plus fermes ».
Il a qualifié l’attaque de « violation flagrante du droit international, d’empiétement sur la souveraineté nationale et de la Syrie et de l’Iran et d’une dangereuse escalade de la part du régime sioniste ».
Le mouvement a exigé que le Conseil de sécurité des Nations Unies prenne des mesures « efficaces » pour mettre fin à l’agression du régime contre la région, « qui alimente le feu et qui porte atteinte à la stabilité et à la sécurité internationales ».
Le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, a déclaré que « le sang pur du martyr Zahedi se traduira par une plus grande détermination à résister et à affronter l’arrogant ennemi israélien ».
Il a déclaré que le régime israélien serait « stupide » de croire que de tels assassinats pourraient « arrêter la vague rugissante de la Résistance populaire ».
« Ce crime ne se poursuivra certainement pas sans que l’ennemi soit puni et sans vengeance ».
Le Jihad islamique de la Palestine a, pour sa part, qualifié l’attaque d’« acte de traîtrise ».
« Cette lâche attaque sioniste est une tentative de l’ennemi d’étendre son agression et d’échapper à l’échec de Gaza », a-t-il déclaré, faisant référence à la guerre en cours du régime israélien dans la bande de Gaza.
« Nous affirmons que l'ennemi continuera d'échouer et qu’il sera vaincu sur tous les fronts », a conclu le mouvement.
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), la deuxième plus grande composante du groupe de coordination de l’Organisation de libération de la Palestine, a décrit l’attaque comme « une escalade significative et un terrorisme d’État organisé ».
« L’entité sioniste a l’intention d’entraîner la région dans une escalade significative », a-t-il déclaré, tout en notant que cela « plongerait ses citoyens dans un bain de sang et des catastrophes insupportable pour eux tous ».
Le Fatah al-Intifada, un autre mouvement de résistance palestinien, a déclaré que l'agression israélienne ne parviendrait pas à affaiblir le rôle de Téhéran et celui de l'Axe de la Résistance, « qui continuera à soutenir le peuple palestinien et sa résistance en Palestine occupée jusqu'à ce que la Palestine soit libérée du joug de l’ennemi sioniste ».
En Irak, le groupe antiterroriste Kataeb Hezbollah a présenté ses condoléances au Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, qualifiant l'attaque d'« agression criminelle américano-sioniste ».
De même, Hissein Brahim Taha, Secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, a condamné « fermement » l'agression, exprimant sa solidarité avec le peuple et le gouvernement iraniens.
Plusieurs pays dont le Pakistan, Oman, l’Irak et la Russie, ont également dénoncé l’agression israélienne, la qualifiant d’« inacceptable ».
Au Yémen, Ali al-Qahoum, membre du Bureau politique du mouvement de résistance populaire Ansarallah, a déclaré que l'agression prouvait l'étendue de la persistance de l'entité sioniste à commettre des crimes et à violer la souveraineté de l'État syrien.
L'Arabie saoudite a, pour sa part, condamné cette agression via son ministère des Affaires étrangères : « Nous condamnons le ciblage du bâtiment du consulat iranien à Damas et rejetons le ciblage des installations diplomatiques pour quelque justification que ce soit. »