Trente pour cent des colons israéliens habitant les colonies adjacentes à la bande de Gaza disent qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir retourner à ces endroits, écrit l’agence de presse Tasnim citant le site d’information israélien Walla.
Selon un rapport publié dimanche soir par Walla News, un grand nombre de colons israéliens ayant été évacué depuis le 7 octobre 2023 des colonies près de la bande de Gaza disent qu’ils doutent quant à la possibilité d’y retourner. Sous le feu des missiles des groupes de résistance, leur doute commence à devenir une certitude, ajoute la source.
Se référant aux résultats d’un sondage effectué par le soi-disant mouvement civil de la reconstruction des colonies adjacentes à la Bande de Gaza, 60% des colons évacués de ces endroits après le 7 octobre ont annoncé que leurs conditions de vie s’étaient détériorées et leur quotidien avait considérablement changé.
Plus tôt, des médias israéliens avaient cité les colons habitant le nord de la Palestine occupée près de la frontière libanaise, ayant quitté cette zone de peur des attaques de la Résistance libanaise, et qui estiment de plus en plus faible leur chance d’y retourner.
Le général de réserve israélien Itzhak Brik estime lui qu’« Israël » a « perdu la guerre contre le Hamas et continue de perdre ses alliés dans le monde ».
L’édition de dimanche de la chaîne Al-Mayadeen cite un article du journal israélien Maariv, pour dire : « Brik a déclaré que l’objectif israélien de vaincre le Hamas avait été complètement rayé de l’agenda de guerre. Pendant ce temps, l’objectif de ramener les captifs n’a pas encore été atteint, compte tenu de l’échec de l’armée à les faire revenir vivants ».
D’après le journal Maariv, les Israéliens n’ont qu'à reconnaître la défaite ; car ils verront tôt ou tard les conséquences de ce qui s’est produit à Gaza et au Liban, à l’instar d’une bombe qui explose devant leurs yeux.