« La bataille sur le terrain ne se limite pas à Gaza », a déclaré lundi Osama Hamdan, qui représente le groupe au Liban, à la chaîne de télévision Al Manar.
« L’ennemi se voit face à un vaste front de résistance », a-t-il affirmé.
Israël a lancé la guerre contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023 après une opération de représailles des groupes de résistance au cours de laquelle des centaines de personnes ont été capturées. Depuis, le régime a tué plus de 31 600 Gazaouis, pour la plupart des femmes et des enfants.
En réponse, les mouvements de résistance du Liban, d’Irak et du Yémen mènent des opérations militaires contre le régime de Tel-Aviv et ses intérêts dans la région.
L’ennemi déconcerté par la puissance inébranlable de la Résistance
Hamdan a également noté que malgré sa campagne extrêmement meurtrière et destructrice, l'ennemi n'a pas réussi à atteindre tous ses « objectifs ».
Il faisait référence aux objectifs déclarés de libération des captifs, de déplacement forcé de la population de Gaza vers l’Égypte voisine et d’« élimination » du Hamas.
« Après 163 jours, la Résistance est toujours capable de mener une bataille sur le terrain », a-t-il noté.
La Résistance continue de se battre dans des endroits où l’armée israélienne prétend avoir mis fin à la guerre et avoir éliminé la Résistance, a-t-il déclaré, ajoutant : « Cette question a créé des crises au sein de l’armée d’occupation. »
L’ère post-Netanyahu
Le représentant du Hamas, quant à lui, a souligné les tensions croissantes dans les territoires occupés suite à l’échec du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à obtenir le retour des captifs israéliens.
« Les tensions sont plus profondes et plus grandes que ce que l’on voit », a-t-il déclaré.
« Tous les regards sont tournés vers les prochaines élections dans les territoires occupés », a-t-il dit, ajoutant : « La planification est en cours pour l’ère post-Netanyahu. »
Ailleurs dans ses remarques, Hamdan a déclaré que le Hamas avait une « réelle chance » de mettre fin à l’invasion et de parvenir à un « cessez-le-feu permanent ».
Le mouvement de résistance a accepté le « retrait partiel » de l’armée israélienne de Gaza jusqu’à la conclusion d’un accord sur la cessation complète de l’agression, a déclaré le responsable du Hamas.
« Dans un premier temps, le mouvement identifierait les prisonniers palestiniens malades pour les libérer par le régime », a-t-il expliqué.
Hamdan a souligné les négociations de Doha visant à permettre un échange de prisonniers.
Le cabinet israélien déterminera la sphère d'autorité de ses négociateurs lors des prochaines réunions dans la capitale du Qatar, a déclaré Hamdan. « Et nous déterminons en conséquence la probabilité de conclusion ou d'échec d'un accord », a-t-il ajouté.
