Ali al-Qahoum, membre du bureau politique du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, a déclaré samedi 16 mars dans un message sur X que l’échange d’expertise et d’expériences entre le Yémen et les pays des BRICS conduirait à « noyer les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Occident dans la mer Rouge et en haute mer. »
« L’objectif est de noyer les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Occident dans le bourbier de la mer Rouge afin qu’ils s’enlisent, s’affaiblissent et soient incapables de maintenir l’ordre mondial unipolaire », a déclaré al-Qahoum.
Il a en outre noté que le Yémen est entré dans l’équation du soutien à la Palestine et dans l’équation majeure et stratégique de la mer Rouge, ce qui a abouti à un équilibre entre les avantages militaires, sécuritaires, politiques et économiques.
Le responsable d’Ansarallah a déclaré que le Yémen était en mesure de représenter une équation stratégique majeure avant même que d’autres puissances mondiales ne s’alignent.
« Le Yémen planifie pour un avenir proche et se prépare à la défaite historique des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Occident, ainsi qu’à l’effondrement du projet colonial et de l’hégémonie occidentale dans la région et dans le monde », a ajouté al-Qahoum.
Les forces armées du Yémen ont annoncé vendredi 15 mars le début de leurs nouvelles opérations pro-palestiniennes dans l’océan Indien en attaquant plusieurs navires israéliens et américains en signe de protestation contre le génocide commis par le régime israélien dans la bande de Gaza.
Les forces yéménites ont attaqué les navires israéliens ou ceux liés au régime occupant en mer Rouge et en mer d’Arabie en représailles au génocide commis par le régime israélien contre Gaza, qui a débuté le 7 octobre 2023.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont formé une coalition navale en décembre 2023 pour contrer les opérations du Yémen en mer Rouge et ont commencé à bombarder le Yémen pour soutenir le régime israélien.
Al-Qahoum a déclaré samedi que l’insistance de Washington et de Londres à poursuivre leurs actes d’agression contre le Yémen à la demande du régime de Tel-Aviv aurait inévitablement un effet de boomerang pour eux-mêmes et attiserait certainement les flammes de la crise régionale.
Le ministre yéménite de la Défense, le général Mohammed al-Atifi, a déclaré dimanche 17 mars que l’armée du Yémen poursuivrait ses opérations maritimes contre les navires liés à Israël ainsi que contre les intérêts américains et britanniques dans la région de la mer Rouge, soulignant que le gouvernement de Sanaa allait établir de « nouvelles règles d’engagement » contre Washington et Londres.
