Le secrétaire générale des Nations unies, se dit spécialement préoccupé par la menace israélienne d’attaquer Rafah, ce qui risque, selon lui, d’aggraver la tragédie à laquelle sont aux prises les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Antonio Guterres estime également que l’aide humanitaire actuelle envoyée à Gaza est « totalement insuffisante » pour répondre aux besoins de la population, rapporte lundi l’agence de presse Fars.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à « faire taire les armes à Gaza et à libérer les otages, cela pour faire honneur à l’esprit du Ramadan ».
En ce qui concerne la menace israélienne de mener une offensive terrestre contre Rafah, Guterres a averti qu’une offensive à grande échelle annoncée par les responsables du régime israélien contre cette ville du sud de la bande de Gaza, « ne serait pas seulement terrifiante pour plus d’un million de civils palestiniens qui s’y abritent; elle sonnerait également le glas de nos programmes d’aide », selon ses propres termes cités par les sources d’information.
Avec le début du ramadan -a dit Guterres- « nous appelons à l’établissement d’un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages et à l’élimination des obstacles entravant l’acheminement des aides humanitaires ».
Avec la poursuite du blocus et sur fond des attaques continues des militaires israéliens contre la bande de Gaza, des sources d’informations font part de deux nouveaux cas de mort d’enfants palestiniens à cause de la faim.
La faim et la malnutrition continuent de prendre des victimes parmi les Palestiniens, portant à 27 le nombre de ce qu’on pourrait appeler les martyrs de la faim à Gaza.
La chaîne Al-Jazeera a rapporté lundi que deux enfants palestiniens avaient perdu la vie à l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia à cause de la malnutrition et de la déshydratation. 27 Palestiniens, pour la plupart des enfants, sont jusqu’ici tombés en martyr, à cause de la pénurie de la nourriture.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu que le nord de la bande de Gaza est spécialement exposé à la menace de famine ; or, les attaques israéliennes empêchent l’acheminement des aides humanitaires et un sur six enfants palestiniens au nord de la bande de Gaza souffre de la malnutrition.