Les combattants du mouvement de résistance palestinien, Hamas, basé dans la bande de Gaza, annoncent avoir attaqué un centre de commandement israélien dans la partie nord de l’enclave palestinienne et tué au moins sept membres des forces israéliennes.
Les Brigades Ezzedine al-Qassam, comme on appelle la branche armée du Hamas, ont annoncé cette information dans un communiqué publié ce vendredi 8 mars, a rapporté la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera.
Dans le cadre de cette attaque contre le centre de commandement, les combattants du Hamas ont utilisé un drone pour lancer deux roquettes antipersonnel contre la cible située à l'est de la ville de Beit Hanoun.
Les Brigades ont également signalé avoir tué un officier israélien ailleurs près de la ville.
Selon un communiqué distinct, les combattants du sud de Gaza ont attaqué et tué six soldats israéliens qui se trouvaient dans une maison au nord de Khan Younès.
Ces développements ont eu lieu au milieu d’une guerre israélienne contre Gaza, lancée le 7 octobre à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, une offensive surprise des mouvements de résistance de la frange côtière contre les territoires occupés.
Environ 600 soldats israéliens ont été tués lors des opérations de résistance organisées pour défendre Gaza face à la guerre qui a jusqu'à présent coûté la vie à plus de 30 800 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Vendredi dernier, Ynetnews, le site Internet du quotidien israélien Yedioth Ahronoth, a rapporté que l’armée du régime était confrontée à un problème critique de main-d’œuvre car elle manquait de milliers de soldats.
« L’armée connaît une pénurie croissante de personnel », indique le rapport, ajoutant qu’« elle a besoin de toute urgence de 7 000 soldats supplémentaires, dont la moitié sont destinés à des rôles de combat ».
Ces chiffres « sans précédent » soulignent le « choc » que traverse l’armée israélienne au lendemain de plus de cinq mois de guerre, indique le site Internet.
À la fin du mois dernier, le ministre israélien des Affaires militaires a souligné le lourd tribut que la guerre infligeait à l’armée du régime.
« Nous payons un prix très élevé dans nos rangs... Les coûts que nous encourons en termes de nombre de morts et de blessés sont très élevés », avait alors déclaré Yoav Gallant.