Des centaines de personnes se sont rassemblées devant l'ambassade israélienne à Washington, en guise de protestation contre la guerre génocidaire du régime de Tel-Aviv contre la bande de Gaza.
Les rassemblements ont eu lieu samedi 2 mars devant la mission diplomatique, où un aviateur américain s'est brûlé vif le dimanche 25 février pour protester contre le soutien indéfectible des États-Unis à l'attaque militaire brutale de l’armée israélienne contre la bande de Gaza.
« Cela me donne vraiment espoir de voir que tout le monde n'a pas abandonné. Il y a encore des gens prêts à sortir lors d'une journée maussade comme aujourd'hui et à prêter leur voix pour quelque chose de positif, quelque chose qui avance vers une solution », a déclaré un manifestant à l'AFP.
« Le message principal est de « libérer la Palestine ». Vraiment, c'est ça. Tout le monde le dit, mais c'est vraiment ce que nous voulons », dit un autre.
Aaron Bushnell, militaire américain de 25 ans s’était grièvement blessé en s’immolant par le feu devant l’ambassade d’Israël à Washington, dimanche. Des responsables locaux avaient indiqué que ce dernier protestait contre la guerre à Gaza. Il est décédé de ses blessures, ce lundi 26 février, ont annoncé les forces armées des États-Unis.
A lire: USA : des vétérans brûlent des uniformes en hommage à Bushnell et dénoncent le génocide à Gaza
Des images diffusées en direct par l’aviateur américain, sur la plateforme de streaming Twitch, le montrent en tenue militaire déclarer qu’il « ne sera pas complice d’un génocide » et s’asperger de liquide inflammable, ont rapporté les médias américains. Il s’est ensuit immolé par le feu en criant « Free Palestine ! » (Libérez la Palestine !), jusqu’à ce qu’il tombe au sol.
Israël a tué près de 30 320 personnes et blessé plus de 71 533 autres à Gaza depuis le 7 octobre 2023, en déclenchant sa machine de guerre après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération surprise baptisée Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante en représailles à ses atrocités accrues contre les Palestiniens.
Dans le cadre de leur soutien politique constant au régime sioniste, les États-Unis, qui sont le principal protecteur d’Israël ont jusqu'à présent opposé leur veto à trois résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à la mise en œuvre d'un cessez-le-feu immédiat face à l'attaque israélienne.
L’agression israélienne bénéficie également d’un soutien militaire et de renseignement sans réserve de la part de Washington.
