Trois patients palestiniens ont perdu la vie dans un hôpital du sud de la bande de Gaza alors que les autorités israéliennes continuent de bloquer le passage de matériels médicaux vitaux vers le territoire côtier assiégé, mettant ainsi en danger la vie de milliers de personnes dans un contexte d’offensives terrestres et aériennes incessantes.
L’agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant le Croissant-Rouge palestinien, a rapporté ce dimanche 11 février que les victimes sont décédées à l’hôpital Al-Amal, dans la ville de Khan Younès, en raison de l’interdiction depuis une semaine d’entrée d’équipements essentiels et d’oxygène dans l’établissement médical.
Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que les troupes israéliennes avaient détruit la veille des dispositifs et des équipements médicaux lors de leur raid sur l’hôpital.
Les forces de l’ordre ont également agressé le personnel en les tabassant et les humiliant. Neuf membres du personnel médical et administratif, ainsi que quatre blessés et cinq accompagnateurs de patients, ont ensuite été arrêtés.
La société a noté que les soldats israéliens « continuent de bloquer l’entrée du carburant nécessaire aux générateurs électriques de l’hôpital, alors que la réserve de carburant sera épuisée dans les deux prochains jours ».
Il a fait valoir que « les mesures israéliennes risquent de suspendre les opérations de l’hôpital qui est encerclé depuis 21 jours, affectant à la fois les patients, les blessés et le personnel médical et administratif ».
Les groupes de défense des droits de l’homme affirment que les attaques incessantes de l’armée israélienne contre les installations médicales, les médecins, les infirmières, les infirmiers et les ambulances doivent faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre.
Ils soutiennent que les hôpitaux et d’autres installations médicales sont des biens civils bénéficiant de protections spéciales en vertu du droit international humanitaire également appelé droit de la guerre.
Un adolescent palestinien succombe à ses blessures causées par des tirs israéliens.
Par ailleurs, un adolescent palestinien de 19 ans a succombé samedi soir à ses blessures après avoir été touché par des tirs israéliens plus tôt dans la journée.
Mohammed Ahmed Khudair a été touché d’une balle à la tête tirée par les forces israéliennes, alors qu’il se trouvait à bord d’un véhicule près du village de Khirbet Laham, près du mur de séparation au nord-ouest de Qods.
Il a ensuite été transporté au complexe médical palestinien de Ramallah pour y recevoir des soins médicaux. Son état s’est aggravé, entraînant sa mort tragique plus tard dans la nuit.
Israël a intensifié son agression en Cisjordanie depuis le début du génocide contre Gaza début octobre.
Plus de 350 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre, lorsqu’Israël a lancé la guerre contre Gaza après que la Résistance palestinienne a mené une opération historique contre l’entité occupante en représailles à ses atrocités intensifiées contre le peuple palestinien.
L’agression israélienne a jusqu’à présent tué au moins 28 064 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et blessé 67 611 autres à Gaza. Le régime de Tel-Aviv a également imposé un « siège complet » sur le territoire, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.