Si le régime d'occupation israélien a donné son feu vert à l'entrée d'une aide humanitaire minuscule, comparée à la demande, et dont la première livraison limitée a été effectuée, il faut dire que le carburant n'en faisait pas partie. Ce manque critique de carburant dans les hôpitaux de la bande de Gaza met en péril la vie de nombreux malades, mais aussi de nouveau-nés prématurés.
Mis à part les bébés qui nécessitent d'être soignés dans des couveuses, ce sont des milliers de patients qui souffrent, à titre d'exemple, d'insuffisance rénale qui sont en danger de mort. A ceux-là s'ajoutent les blessés, là aussi par milliers, qui souffrent de brûlures graves causées par les armes non conventionnelles d'Israël comme l'indique le ministre de la Santé de Gaza.
▶️ Des images de drone montrent un quartier de Gaza rasé après les frappes aériennes israéliennes pic.twitter.com/5amlDdBhSr
— Français Press TV (@PressTVFrench) October 21, 2023
Aussi, le Hamas a souligné la nécessité de l'intensification des efforts des pays arabes et des Nations unies pour créer la mise en place immédiate d'un corridor humanitaire afin que l'aide humanitaire puisse être acheminée dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué, le Hamas a déclaré : « La petite quantité d'aide humanitaire qui est arrivée à Gaza au cours des deux derniers jours ne répond pas aux besoins croissants de notre peuple assiégé qui est victime d'attaques barbares et qui souffre des effets de la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant pour les hôpitaux. »
Le « siège total » annoncé par l'entité sioniste deux jours après l'opération sans précédent du Hamas, le 7 octobre, a eu pour conséquence de couper l'approvisionnement en électricité de la bande de Gaza. Le territoire dépend donc principalement de générateurs, qui ont besoin de carburant pour fonctionner, lequel n'est plus disponible.
Cela fait 17 jours que l'agression et les attaques du régime sioniste sur la bande de Gaza se poursuivent et plus de 5 000 Palestiniens sont jusqu'ici tombés en martyrs.
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