La 94e flottille de navires de guerre de la Marine de la RII est entrée dans les eaux territoriales après une longue mission dans le golfe d’Aden et en mer Rouge.
La République islamique d'Iran étend sa présence navale en haute mer dans un contexte de tensions attisées par des étrangers dans la région.
La flottille, dirigée par la frégate Alborz, est entrée samedi dans les eaux territoriales de la République islamique, après avoir parcouru plus de 12 000 kilomètres de routes maritimes en 91 jours.
Lors de la cérémonie d’accueil dans la ville portuaire de Bandar Abbas, le contre-amiral Farhad Fattahi, commandant adjoint de la première région navale de la marine iranienne, a salué la présence des flottilles iraniennes dans le golfe d'Aden et en mer Rouge.
Le commandant a déclaré que le déploiement naval visait à sauvegarder les intérêts nationaux de l’Iran et constituait une source de fierté pour la nation iranienne.
Le capitaine Ali Khazaei, commandant de la 94e flottille, a déclaré que les forces navales de RII appliquaient les directives établies par le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, concernant la protection des intérêts et des biens de l'Iran en haute mer, et hissaient le drapeau de la République islamique dans les eaux internationales.
La frégate Alborz a traversé le détroit stratégiquement crucial de Bab el-Mandeb et est entrée en mer Rouge le 1er janvier. De même, le destroyer Alvand a été envoyé en mer Rouge pour participer avec d’autres flottilles à des missions régulières dans les eaux internationales.
La marine iranienne a atteint ces dernières années l’autosuffisance dans la fabrication de navires de surface et sous-marins. Elle a également accru sa présence dans les eaux internationales pour protéger les routes navales et assurer la sécurité des navires marchands et des pétroliers.
L'Ayatollah Khamenei a déclaré en août 2023 que la présence de la Marine dans les eaux reculées telles que les océans Pacifique et Atlantique contribuait à la sécurité nationale.
« Les États-Unis et d’autres superpuissances monopolisent les questions générales concernant l’humanité », a-t-il dénoncé avant de faire remarquer que « si elles le pouvaient, ces puissances revendiqueraient même les mers en leur nom afin que d’autres n’aient pas accès aux ressources naturelles ».
