L'armée israélienne confirme que 32 captifs détenus par le Mouvement de résistance palestinien, Hamas, dans la bande de Gaza ont été tués dans les bombardements israéliens contre le territoire assiégé.
Citant un document compilé par des agents des renseignements israéliens, le New York Times a rapporté mardi que 32 des 136 prisonniers détenus par le Hamas étaient morts depuis qu'Israël a commencé sa campagne de bombardements contre Gaza début octobre.
Citant quatre sources militaires s'exprimant sous couvert d'anonymat, le journal américain rapporte qu'Israël est en passe d'évaluer des renseignements non confirmés indiquant qu'au moins 20 autres captifs pourraient avoir également été tués dans les bombardements.
L’armée israélienne a également déclaré au New York Times qu’elle « déployait toutes les ressources disponibles pour localiser et récupérer autant d’informations que possible » concernant les prisonniers actuellement détenus par le Hamas.
Cela intervient alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken est en tournée dans la région, apparemment pour chercher un nouvel accord sur une trêve et la libération des captifs.
En novembre dernier, le Hamas et Israël ont conclu un accord avec Israël sur un cessez-le-feu temporaire à Gaza.
Dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers, conclu sous la médiation du Qatar et de l’Égypte, au cours de la trêve de quatre jours à Gaza, au moins 50 captifs israéliens ont été libérés en échange de 150 prisonniers palestiniens, tous des femmes et des enfants.
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Le Hamas a déjà déclaré que tout accord de cessez-le-feu à Gaza devait impliquer le retrait complet des forces israéliennes et la levée du blocus du régime sur le territoire.
Israël mène une guerre brutale contre Gaza assiégée depuis le 7 octobre à la suite d’une opération sans précédent du Hamas contre l'entité sioniste en représailles à ses atrocités accrues contre le peuple palestinien.
Jusqu’à présent, le régime de Tel Aviv a tué au moins 27 585 Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, et en a blessé 67 000 autres. Il a aussi imposé un « siège complet » à Gaza, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau à plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.
