La mission permanente de la République islamique d'Iran auprès des Nations unies a averti les États-Unis que tout acte d'agression contre l'Iran et son peuple entraînerait une réponse écrasante.
Dans un communiqué publié mardi, la mission a catégoriquement rejeté les allégations des médias concernant l'échange de plusieurs messages entre les États-Unis et l'Iran dans un contexte de montée des tensions régionales.
« De tels messages n’ont pas du tout été échangés. Néanmoins, cela constitue une politique de principe de la République islamique de répondre de manière décisive et énergique à toute mesure hostile contre nos intérêts nationaux et nos ressortissants », a souligné Amir Saeed Iravani, le représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations unis.
Certains médias ont prétendu qu'au cours des deux derniers jours, Washington avait envoyé plusieurs messages à Téhéran par l'intermédiaire de tiers, indiquant qu’il ne voulait pas d’une guerre ouverte, et a averti qu’une escalade entraînerait des représailles américaines.
Les rapports affirment en outre que Téhéran a dénoncé les menaces de Washington et a déclaré que toute attaque sur son sol constituerait une transgression de la ligne rouge.
Ni Washington ni Téhéran n'ont confirmé les informations faisant suite à une attaque de drone contre une base américaine dans le nord-est de la Jordanie, près de la frontière syrienne. L’armée américaine a confirmé que trois soldats américains avaient été tués et au moins 25 autres blessés lors de la frappe, accusant les « groupes soutenus par l’Iran » d’en être responsables.
« Aucun groupe régional n'agit au nom de l'Iran »
L'ambassadeur permanent de l'Iran auprès des Nations unies a également rejeté les accusations américaines dans une lettre adressée lundi au président du Conseil de sécurité de l'ONU, Nicolas de Rivière.
Amir Saeid Iravani a affirmé sans équivoque qu'« aucun groupe affilié aux forces armées de la République islamique d'Iran, que ce soit en Irak, en Syrie ou ailleurs, n'opère directement ou indirectement sous le contrôle de la République islamique d'Iran ou n'agit en son nom ».
Les combattants de la Résistance irakienne ont mené des dizaines de frappes contre les installations militaires américaines en Irak et en Syrie en représailles au soutien ciblé de Washington à la campagne génocidaire israélienne à Gaza.
Israël a lancé la guerre contre Gaza à la suite d'une opération historique menée par le mouvement de Résistance islamique de la Palestine, le Hamas, basé à Gaza, contre l'entité occupante en représailles à l'intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Après plus de 110 jours de campagne militaire, le régime israélien n'a atteint aucun de ses objectifs malgré le meurtre d'au moins 26 751 personnes à Gaza, dont environ 70 % de femmes et d'enfants. 65 636 autres personnes ont été blessées.
Les États-Unis ont fourni à Israël des armes et des services de renseignement et ont bloqué les résolutions de l’ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire permanent dans le territoire palestinien.