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La Résistance irakienne attaque le champ gazier de Khor Mor, dans le Kurdistan irakien

Une photo soumise à Rudaw montrant un incendie éclatant dans le champ gazier de Khor Mor, le 26 janvier 2024.

Le champ gazier de Khor Mor, dans la province de Souleymanieh, a été attaqué jeudi soir. 

La chaîne d'information Kurdistan 24 a rapporté jeudi soir 25 janvier que le champ gazier de Khor Mor avait fait l’objet d’une attaque à la roquette. Une source de sécurité a déclaré au journaliste de Rudaw, que les usines de gaz de pétrole liquéfié (GPL) de Khor Mor, un champ gazier clé exploité par la société Dana Gas, basée aux Émirats arabes unis, ont été attaquées. 

Des ambulances et des unités de lutte contre les incendies ont été dépêchées sur le lieu de l'attaque, a déclaré un responsable local.

La livraison de gaz aux centrales électriques de la région du Kurdistan a été interrompue par mesure de sécurité après une attaque contre le champ gazier de Khor Mor, entraînant une baisse de 2 800 mégawatts (MW) de la production d'électricité, a annoncé vendredi le ministère de l'électricité de la région dans un communiqué cité par Rudaw.

Le ministère de l’électricité a déclaré qu’à mesure que « la situation se normaliserait, la production d’électricité reviendrait à la normale ».

Depuis octobre, de fréquentes attaques ont eu lieu dans la région du Kurdistan, la plupart menées par des groupes de résistance irakiens visant des bases militaires abritant des troupes américaines en représailles au soutien de Washington à Israël dans sa guerre dans la bande de Gaza.


Le champ de Khor Mor qui produit 452 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, selon Dana Gas a fait l'objet à plusieurs reprises d'attaques à la roquette au cours des dernières années. 

En août dernier, le champ gazier a été attaqué par deux roquettes Katioucha, les roquettes ayant été tiré depuis le district de Touz Khormatou, selon un responsable local.

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La Résistance irakienne annonce avoir lancé de nouvelles attaques de drones contre les forces US

La Résistance islamique irakienne, un groupe de coordination des groupes antiterroristes irakiens, a annoncé, jeudi soir dans un communiqué, avoir lancé de nouvelles frappes de drones contre des bases abritant les forces d'occupation américaines à travers le pays.

La Résistance islamique irakienne a précisé que les cibles des attaques étaient « la base d'occupation près de l'aéroport d'Erbil, dans le nord de l'Irak », ainsi que la base aérienne d'Aïn al-Assad, dans la province d'al-Anbar, à l'ouest de l'Irak. 

Les frappes de drones, ajoute le communiqué, s'inscrivent « dans le cadre de notre démarche de résistance aux forces d'occupation américaines en Irak et dans la région ».

« Les frappes ont également servi de réponse aux massacres commis par l'entité sioniste contre notre peuple à Gaza ».

Le sentiment anti-américain s’intensifie en Irak, à cause de la guerre menée par le régime israélien depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza, avec le soutien militaire et politique total des États-Unis.

Au début du mois, le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, a déclaré lors du Forum économique mondial de Davos qu'il était nécessaire « d'entamer immédiatement un dialogue, pour parvenir à un accord et à un calendrier concernant la fin de la mission » des conseillers internationaux dont américains en Irak.

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La Résistance islamique irakienne s’est dite engagée à « continuer à frapper les bastions ennemis » en soutien à la population assiégée de Gaza.

Le bilan de la guerre israélienne dans la bande de Gaza s'est alourdi à 25 900 morts et 64 110 blessés depuis le 7 octobre, a déploré jeudi le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne assiégée.

Dans un tweet, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, assure avec des chiffres à l'appui du désastre humanitaire à Gaza, qu'un cessez-le-feu aurait dû avoir lieu il y a longtemps dans l'enclave. Il énumère : « Près de 26 000 personnes sont mortes, dont 70% des femmes et des enfants ; 8 000 sont portés disparus ; 64 000 sont blessés ; 1,7 million de personnes déplacées. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV