Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené une nouvelle série de frappes contre des positions d’Ansarallah au Yémen.
Lundi 22 janvier, les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé avoir mené huit frappes, avec le soutien de l'Australie, de Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas, visant « des capacités de missiles et de surveillance des Houthis », selon un responsable américain cité par la chaîne Al Jazeera.
▶️ La capitale yéménite Sanaa a été attaquée par le Royaume-Uni et les États-Unis à la suite d'attaques yéménites contre des navires israéliens dans la mer Rouge en soutien à la Palestine pic.twitter.com/npthGa4ixq
— Press TV Français (@PressTVFrench) January 23, 2024
« Les militaires des États-Unis et du Royaume-Uni, sous la direction de leurs gouvernements respectifs et avec le soutien de l'Australie, de Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas, ont mené une nouvelle série de frappes proportionnées et nécessaires contre 8 cibles au Yémen en réponse à la poursuite des attaques contre la navigation internationale et commerciale ainsi que contre les navires de guerre transitant par la mer Rouge », indique le communiqué commun américano-britannique.
Le Mouvement Ansarallah affirme que ses attaques sont uniquement menées contre les navires israéliens ou ceux se dirigeants vers les ports de la Palestine occupée, dans le but de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à son attaque meurtrière contre la bande de Gaza, qui a tué plus de 25 295 personnes depuis le 7 octobre.
Le correspondant d’Al Jazeera a rapporté mardi matin depuis le Yémen que des explosions de forte intensité ont retenti dans Sanaa et que des avions de combat ont survolé la ville.
Certaines sources non officielles ont également publié des photos affirmant que l'aéroport de Sanaa a été ciblé.
Quelques minutes plus tard, l'agence de presse Sputnik a rapporté que des avions de combat américains et britanniques avaient attaqué plusieurs bases militaires appartenant au mouvement de résistance Ansarallah, dont la base aérienne d'al-Dailami, au nord de Sanaa.
Par ailleurs, la chaîne Telegram Sabreen News, proche de la Résistance, a rapporté que les bases militaires d'al-Sawad, al-Dailami, al-Hafa et al-Nahdin avaient fait l’objet des bombardements américano-britanniques.
Un responsable militaire yéménite a également déclaré à Al Jazeera que la base aérienne d'al-Dailami au nord de Sanaa, ainsi que les zones du sud de la capitale, Taëz, Al-Bayda et Hajjah, avaient été ciblées.
Il a expliqué à Al Jazeera que « les attaques de ce soir peuvent être considérées comme les frappes les plus graves contre Sanaa depuis le début de l'agression [occidentale] contre notre pays ».
Réagissant à ces frappes occidentales contre le Yémen, le porte-parole du Hamas Sami Abou Zohri a déclaré : « L'agression contre le Yémen est une agression contre l’Oumma islamique, et témoigne de la décision des États-Unis et de l'Angleterre d'étendre le conflit dans la région. Les dirigeants de ces deux pays doivent assumer la responsabilité de leurs actes provocateurs à l’encontre de l’Oumma islamique. »
Les attaques anglo-américaines surviennent après que l'armée yéménite a mené des opérations contre les intérêts israéliens dans la mer Rouge et le détroit de Bab el-Mandeb, en soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza.
