Les médias libanais affirment que deux membres du mouvement de résistance palestinien Hamas ont été tués dans une frappe de drone israélien visant une voiture dans le sud du pays.
Les médias, citant des sources locales, ont rapporté que l’attaque a eu lieu samedi après-midi alors que le véhicule circulait sur une route reliant la région de Bazourieh à la région de Burj el-Shemali, dans le district sud de Tyr.
L’attaque de drone israélien s’est produite au milieu de frappes menées par des combattants du mouvement de résistance libanais Hezbollah contre des positions militaires israéliennes en réponse à la campagne génocidaire israélienne en cours dans la bande de Gaza assiégée.
Il y a eu une série d’assassinats perpétrés par le régime dans un passé récent.
Le 2 janvier, un haut responsable du Hamas, Saleh al-Arouri, a été assassiné lors d’une « frappe sioniste perfide » contre la banlieue sud de Beyrouth, a annoncé le mouvement de résistance basé à Gaza sur sa chaîne officielle. Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, l'a qualifié d'« assassinat lâche ».
Al-Arouri était connu pour être profondément impliqué dans les affaires militaires du Hamas. Il avait auparavant dirigé le groupe en Cisjordanie occupée.
Samedi également, un avion militaire israélien a visé une maison dans la ville de Marwahin, à la frontière avec les territoires occupés en 1948.
L’Agence de presse officielle du Liban a rapporté que le bâtiment avait été bombardé à plusieurs reprises alors que les combats transfrontaliers s’intensifiaient depuis le début des hostilités israéliennes à Gaza début octobre.
En outre, des avions de combat israéliens ont mené une vague de frappes aériennes contre le village d'Odaisseh, au sud du Liban.
L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué que les attaques visaient un poste d'observation, une position de lancement de roquettes et d'autres infrastructures appartenant au Hezbollah.
Les bombardements de l'artillerie israélienne ont également visé la périphérie des villages d'Alma al-Shaab et d'al-Dhayra ainsi que la plaine de Marjeyoun et la colline de Hamames.
Le Hezbollah frappe des avant-postes israéliens en solidarité avec Gaza
De son côté, le Hezbollah a annoncé une attaque contre les forces israéliennes stationnées dans un avant-poste de la ville de Zar'it, proche de la frontière avec le Liban.
Les combattants libanais ont également ciblé des rassemblements de troupes israéliennes dans les régions de Hounine et de Dhayra.
Le régime israélien a lancé ses hostilités dévastatrices dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, après que les groupes de résistance palestiniens dirigés par le Hamas ont mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante. Depuis lors, l’armée israélienne mène également des attaques contre le territoire libanais, provoquant des représailles du Hezbollah. Le mouvement s’est engagé à poursuivre ses opérations de représailles aussi longtemps que le régime poursuivra son attaque contre Gaza. Depuis, le régime a tué plus de 24 700 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, à Gaza.
Le Jihad islamique condamne la frappe israélienne sur Damas
Le Jihad islamique de la Palestine (JIP) a vivement condamné dans un communiqué publié ce samedi 20 janvier la frappe israélienne contre le quartier al-Mezza de Damas.
L'attaque visait un immeuble résidentiel de trois étages dans le quartier al-Mezza de Damas, qui abrite plusieurs missions diplomatiques. Le Corps des gardiens de la Révolution islamique d'Iran a déclaré que quatre de ses conseillers militaires ont été tués avec un certain nombre de forces syriennes.
« Cette agression qui a visé un certain nombre de commandants du CGRI s'inscrit dans le cadre des tentatives du cabinet du régime usurpateur visant à compenser son échec militaire sur le champ de bataille en élargissant la portée des agressions dans la région », souligne le JIP.
Ce mouvement de résistance palestinien a en outre présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple iraniens ainsi qu'aux commandants du Corps des gardiens de la Révolution islamique et a souligné que de telles opérations terroristes renforceraient l'unité du CGRI et ne les empêcheraient pas de poursuivre leur lutte contre l’ennemi.
Le Jihad islamique palestinien a également noté que cette action n'ébranlerait pas la position de la Syrie en tant que partisan de la cause palestinienne.
Attaque aux missiles contre la base Aïn al-Assad en Irak
Une source sécuritaire dans le gouvernorat d'al-Anbar, à l’ouest de l’Irak a rapporté ce samedi 20 janvier 2024, que la base aérienne Aïn al-Assad a été soumise à une attaque de missile.
La source a déclaré dans une interview accordée à Baghdad Today: « La base où sont stationnées les forces américaines au sein de la coalition internationale a été ciblée par plusieurs missiles lancés depuis la direction d'Al-Baghdadi. »
Elle a prétendu que « l'attaque n'a fait aucune victime parmi les forces présentes sur la base ni aucune perte matérielle, selon les informations préliminaires ».
Pourtant, la chaîne d'information Sky News, citant des sources irakiennes, a rapporté que cette attaque était la plus grande attaque des groupes de résistance contre la base américaine. Certaines sources ont annoncé que 20 missiles avaient été tirés en direction de la base.
En réponse aux violations répétées de la souveraineté irakienne et à la poursuite de la guerre à Gaza, les groupes de résistance irakiens ciblent toujours les bases de l'occupation américaine dans la région et soulignent qu'ils continueront certainement ces attaques jusqu'à l'expulsion complète des États-Unis de l’Irak et de la région de l’Asie de l’Ouest.
Auparavant, Patrick Ryder, porte-parole du département américain de la Défense (Pentagone), avait déclaré qu'il n'était pas au courant de la décision du ministère irakien de la Défense concernant le retrait des forces américaines d'Irak. Il a ajouté que Washington continuerait à entretenir une coopération étroite avec l'Irak.
Environ 2 500 soldats américains sont présents en Irak dans les provinces d'al-Anbar, Erbil et Bagdad.
D'autre part, Saudi Al-Saadi, député du Parlement irakien, a tenu à faire allusion aux violations répétées de l'espace aérien et terrestre irakien par les forces américaines et il a noté que dans des lettres adressées aux cabinets du Premier ministre, au ministère des Affaires étrangères et au ministère de la Défense, le Parlement a officiellement demandé des éclaircissements sur le nombre de bases, de troupes, d'équipements et « de prétendues missions consultative et de formation des forces de la coalition américaine ».
Il a indiqué que si ces institutions ne répondent pas, conformément au règlement intérieur du Parlement, cette question sera portée devant le l’appareil judiciaire dans un délai de 15 jours.
Dans ce droit fil, le membre de la Commission de sécurité et de défense du Parlement irakien, Ali Al-Bandawi, a fait état de l'adoption de « mesures réelles » pour tenir une session extraordinaire du Parlement en vue d’enquêter sur la violation de la souveraineté irakienne.
« Les États-Unis n'hésitent pas à bombarder les pays avec lesquels elle a signé un accord stratégique, pour atteindre à leurs objectifs sécuritaires. L'Irak se réserve donc le droit de réagir aux bombardements des quartiers généraux et à la mort en martyr de ses dirigeants et des membres de son appareil de sécurité », a-t-il fait remarquer.