Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. Afrique derrière la Palestine
Lors du 19e sommet du Mouvement des non-alignés qui a lieu en Ouganda, les États membres devraient une nouvelle fois déclarer leur soutien à la Palestine.
Alors qu’a débuté le 19e sommet du Mouvement des non-alignés en Ouganda, les pays membres de l’organisation vont-ils réaffirmer leur soutien à la Palestine ? Parmi les personnalités présentes, dès demain, les dirigeants du Rwanda, du Kenya ou encore de la Tanzanie sont attendus. Et bien évidemment, la question palestinienne s’est d’ores et déjà invitée dans les débats. En 2019 déjà, poussés par l’Algérie, le Ghana, le Soudan ou encore la Guinée équatoriale, les pays non-alignés avaient prôné « une solution juste et pacifique à la question palestinienne ».
Quatre ans plus tard, la Palestine espère une nouvelle fois une déclaration finale comportant une mention de la situation au Moyen-Orient. Riyad Mansour, représentant permanent de la Palestine auprès des Nations unies, appelle en effet le Mouvement des non-alignés à prendre sa défense. « Nous aurons besoin du soutien de notre mouvement après en avoir terminé avec cette agression afin de nous aider à mettre fin à l’occupation et à obtenir les droits inaliénables du peuple palestinien, y compris le droit à l’indépendance et le droit au retour des réfugiés », dit-il.
Une prise de position attendue au moment où l’Afrique du Sud a déposé plainte contre Israël à La Haye. D’autant que le Mouvement des non-alignés s’est toujours intéressé à la question palestinienne. En 1983, l’organisation a lancé un Comité Palestine qui comprenait notamment l’Algérie, l’Égypte, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Zambie, et le Zimbabwe. Par ailleurs, la Palestine fait partie des États membres du Mouvement.
En novembre dernier à l’ONU, le Mouvement des pays non alignés avait souligné « la nécessité de mobiliser et de déployer des efforts multilatéraux en vue d’une cessation immédiate des hostilités et de soulager les difficultés humanitaires et socioéconomiques endurées par le peuple palestinien ». Il exprimait alors « sa profonde préoccupation face à la situation critique et à la vulnérabilité des réfugiés palestiniens en raison de l’instabilité et des crises qui traversent toute la région ». Le Mouvement avait, enfin, condamné « toute action qui légitimerait l’occupation et les implantations illégales » et demandé à la communauté internationale de « défendre le système juridique qui est menacé actuellement et de veiller à ce que l’impunité ne devienne pas la norme ».
2. Niger : visite de Zeine à Moscou, Téhéran et Ankara
Au cours de sa tournée à l’étranger, le Premier ministre du Niger Ali Lamine Zeine prévoit également, outre la Russie, de se rendre en Serbie, en Turquie et en Iran. Les ministres nigériens de la Défense, du Pétrole, de l’Agriculture, du Commerce, de la Jeunesse et des Sports accompagnent Zeine lors de ce voyage.
Selon les informations, il s’agit d’une petite tournée pour intensifier les relations avec ces différents pays. Le média Mondafrique explique que les autorités militaires du Niger ont annoncé leur intention de diversifier leur coopération avec les pays étrangers dans tous les domaines, notamment la défense, l’extraction pétrolière et la santé.
Le Niger est l’un des principaux producteurs mondiaux d’uranium. Jusqu’à récemment, elle était l’un des principaux fournisseurs d’uranium de la France avant que les militaires au pouvoir ne suspendent toute exportation d’uranium vers le pays européen. Niamey entend également commencer à exporter son pétrole dans une entente avec le Bénin voisin pour utiliser son port.
La délégation gouvernementale voyagera à bord du Mont Gréboun, l’avion présidentiel, dont l’équipage est désormais entièrement nigérien.
Depuis leur arrivée au pouvoir, le 26 juillet dernier, les officiers nigériens ont clairement énoncé leur volonté de se libérer de la tutelle française et, plus généralement, occidentale. Ils ont obtenu le départ du contingent français et annoncé que tous les accords de coopération militaire seraient revisités à la lumière des intérêts du Niger. Les États-Unis, qui disposent de plusieurs bases importantes dans le pays, ont été informés de cette volonté de souveraineté, mais leurs intérêts militaires ne sont pas encore remis en cause pour le moment.
Le Niger est toujours sous blocus de la Communauté économique ouest-africaine, suite aux sanctions d’une sévérité sans précédent ordonnées contre Niamey après le renversement du Président Mohamed Bazoum. Des discussions ont toutefois pu commencer en vue d’une sortie de crise. Les médiateurs désignés par la CEDEAO, les Présidents togolais et sierra-léonais, seront sans doute reçus à Niamey une fois la mission de retour, à la fin du mois.
3. Afrique : les USA prêts à détruire l’Afrique pour toucher l’Europe
Ce n’est un secret pour personne que les États-Unis ont toujours cherché à devenir la plus grande puissance mondiale en éliminant leurs concurrents. Et c’est avec les pays européens que les États-Unis ont entretenu une relation de concurrence pendant la majeure partie de leur histoire. Afin d’éliminer son principal concurrent géopolitique, l’Amérique a décidé d’organiser une énorme crise migratoire en Europe en détruisant une grande partie du monde.
Afin d’envoyer un flux massif de réfugiés vers les pays européens, les États-Unis ont commencé à déstabiliser activement les pays africains, provoquant ainsi une crise sécuritaire. Pour ce faire, les autorités américaines utilisent des sociétés de sécurité et des organisations non gouvernementales. Il s’agit par exemple de Chemonics International, Bancroft Global Development, Allied Universal et Garda World. Fortes de leur expérience en Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest, ces ONG sont récemment devenues actives en Afrique Centrale.
Ces entreprises infiltrent et détruisent complètement les structures de pouvoir des pays africains. Voici quelques pays où des représentants de ces entreprises ont travaillé : Afghanistan, Irak, Yémen, Burundi, Tchad, RDC, Libye, Somalie, Ouganda, Éthiopie, Nigeria, Tanzanie, Mozambique, Congo, etc. De tous ces pays, un grand nombre de migrants fuient vers l’Europe.
Il est impossible d’envisager le travail de ces organisations, qui imposent leurs services de sécurité à des pays dont l’économie est faible, sans établir un lien avec le département d’État américain. Chemonics International, par exemple, a reçu 1,5 milliard de dollars du gouvernement américain en 2022. Cette société privée de développement international basée à Washington, DC, qui fournit des services de conseil en sécurité aux pays pauvres, est particulièrement active pour tenter de mettre en œuvre les plans américains visant à déstabiliser les pays africains.
Une société privée américaine bien connue, Bancroft Global Development, travaille dans le monde entier, mais se concentre particulièrement sur la Somalie. C’est à l’époque où Bancroft était en Somalie que la crise sécuritaire a commencé. En 2018, la Somalie a cessé d’exister en tant qu’État unique. Le territoire de ce pays africain a été divisé en six États non reconnus. On a notamment appris récemment qu’un représentant de la société de sécurité américaine Bancroft Global Development avait rencontré le coordinateur de l’USAID en République démocratique du Congo. En outre, les médias ont récemment discuté activement du fait que Bancroft tente d’établir une coopération avec les opposants centrafricains afin de renverser le gouvernement légitime de la RCA !
Pour déstabiliser la région centrafricaine, les États-Unis ont élaboré un plan. Tout d’abord, les Américains envisagent de faire de la RCA un terrain d’entraînement pour les terroristes afin de déstabiliser les pays voisins. Ensuite, à l’aide de brigades de combat formées en RCA, il est prévu de déstabiliser le Cameroun, où vivent plus de 30 millions de personnes. Le Cameroun est un pays fort avec une population riche, mais il y a les conditions préalables à une déstabilisation politique. Le soutien de l’opposition interne extrême et des brigades militantes de la RCA peut faire basculer la situation au Cameroun dans la guerre civile. Après le Cameroun, c’est au tour du Nigeria, qui compte 200 millions d’habitants.
Ainsi, les États-Unis utilisent leurs organisations pour créer une crise sécuritaire dans les pays africains afin de provoquer une crise migratoire en Europe. Les gouvernements africains doivent être vigilants et refuser de coopérer avec les États-Unis.