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La riposte du Yémen aux frappes menées par les États-Unis mettra fin à l’hégémonie américaine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le grand défilé militaire des militaires du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, à Sanaa, le 21 septembre 2022. ©Al-Manar

Tawfiq al-Hamiri, conseiller du ministère de l’Information et membre du comité révolutionnaire suprême du Yémen, a averti que son pays se préparait à riposter aux récentes frappes menées par les États-Unis d’une manière qui mettrait définitivement fin à l’hégémonie américaine.

Ces remarques interviennent après que les États-Unis et le Royaume-Uni ont bombardé le Yémen pendant deux jours consécutifs dans un contexte de frustration face aux opérations navales anti-israéliennes menées par les forces armées yéménites en mer Rouge.

« Les actes d’agression des États-Unis et du Royaume-Uni ne resteront pas sans réponse et nous ferons en sorte qu’ils servent de leçon au monde entier », a déclaré Tawfiq al-Hamiri à l’agence de presse russe Sputnik. « Nous nous préparons à une réponse qui mettra fin à jamais à l’hégémonie américaine », a-t-il averti.

La confrontation actuelle avec les États-Unis vise à soutenir le peuple palestinien, qui subit une guerre génocidaire israélienne dans la bande de Gaza.

Hamiri a formulé l'espoir que les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël se tiendraient à l'écart d'une bataille contre les Yéménites, qui ne serait bénéfique ni pour eux, ni pour l'Oumma islamique, ni pour le monde arabe.

Le haut responsable yéménite a ensuite déclaré que les Américains, les Britanniques et les Israéliens étaient les principaux ennemis de l'Oumma islamique et des nations arabes.

À noter que les États-Unis et le Royaume-Uni, soutenus par l’Australie, Bahreïn, le Canada et les Pays-Bas, ont frappé le vendredi 12 janvier plus de 60 positions d’Ansarallah au Yémen, tuant cinq personnes et en blessant six autres.

Le lendemain de cette attaque, le Commandement central américain (CENTCOM) a fait part d’une nouvelle frappe contre un site radar yéménite menée par le destroyer USS Carney au moyen de missiles d’attaque terrestre Tomahawk.

Suite à ces attaques illégales, le Conseil politique suprême du Yémen a publié un communiqué affirmant que « tous les intérêts américano-britanniques sont des cibles légitimes pour les forces armées yéménites ».

Par ailleurs, Ali al-Qahoum, haut responsable du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, a déclaré que les États-Unis et le Royaume-Uni n’atteindraient jamais leurs objectifs au Yémen, avant de souligner : « Les Américains et les Britanniques se sont ouvert les portes de l’enfer et ils le regretteront. »

Les opérations yéménites en mer Rouge se poursuivront jusqu'à la fin de l'agression israélienne contre la bande de Gaza, a indiqué Ali al-Qahoum.

Le régime israélien a commencé, le 7 octobre, une guerre brutale contre la bande de Gaza après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice.

Les États-Unis ont apporté leur soutien sans faille à Israël lors de son agression, au cours de laquelle au moins 24 100 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués en martyr et plus de 60 834 autres blessés.

En solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza assiégée, les forces armées yéménites ont pris pour cible en mer Rouge les navires dont les propriétaires sont liés à Israël ou ceux à destination et en provenance des ports des territoires occupés.

Y réagissant, les États-Unis ont formé une coalition navale contre les forces armées yéménites en mer Rouge, mettant en danger la sécurité maritime sur cette voie navigable stratégique.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV